Sécurité du président : la chienlit à l'Élysée ?

information fournie par Le Point 23/11/2014 à 10:18

Le dernier succès de la commissaire divisionnaire Sophie Hatt, la patronne du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), n'a pas consisté à déjouer un attentat contre François Hollande ni à empêcher des paparazzi de le shooter dans sa vie privée. Mais plutôt à avoir enfin obtenu la peau de son second, le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Chevreul, réputé plus compétent qu'elle en matière de sécurité rapprochée. L'obligation pour un gendarme, au contraire des policiers, de "rendre compte" de toutes ses activités à sa hiérarchie - et donc des activités du président - a pu froisser certains serviteurs zélés de l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste, jaloux de sa liberté.

C'est ainsi qu'il est légitime de se demander si la protection rapprochée du président demeure toujours la priorité du GSPR. Les gendarmes, écartés du GSPR par le président Sarkozy, avaient effectué leur retour après l'élection de François Hollande. Croyant à un retour à une présidence "normale", les pandores pensaient qu'après deux ans et demi de "pas très bons" mais loyaux services, Sophie Hatt céderait son fauteuil à la direction du GSPR. Comme cela était le cas avant la présidence Sarkozy. Las ! "Le président de la République n'a pas pris cet engagement et il n'en a pas été question quand il a décidé de nommer Sophie Hatt à la tête du GSPR en mai 2012", affirme-t-on au cabinet du président.

La gendarmerie y avait...

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