SCPI : peut-on encore investir dans la pierre papier non cotée ?

information fournie par Le Revenu 28/09/2019 à 08:31

Le Revenu fait le point sur les souscriptions SCPI. (© Fotolia)

Après une pause en 2018, les souscriptions sur les SCPI surprennent à nouveau cette année. N'est-il pas trop tard pour investir ? Nos conseils et mises en garde.

Après un fléchissement sensible en 2018, les souscriptions nettes de parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) redécollent et atteignent 4,3 milliards d’euros sur le seul premier semestre.

Ce regain d’intérêt des épargnants se produit en dépit du tassement du rendement moyen de ces supports, passé de 4,43% en 2017 à 4,35% l’an dernier.

Les SCPI permettent d'investir dans l’immobilier d’entreprise et d'en toucher les loyers, avec un ticket d’entrée moins élevé que l’immobilier en direct car l’achat de parts de SCPI est accessible à partir de quelques centaines d’euros (voir le tableau).

Les SCPI acquièrent surtout des immeubles de bureaux, mais aussi des commerces, des entrepôts et, plus récemment, des cliniques, hôtels et établissements spécialisés.

L’épargnant a ainsi accès à un portefeuille qui mutualise la détention de ces biens immobiliers, sans avoir à gérer lui-même les relations avec les locataires, les travaux ou les sinistres.

À condition d'investir dans une optique de diversification et pour le très long terme, les SCPI peuvent constituer une approche complémentaire au placement en actions de foncières cotées pour investir dans l'immobilier d'entreprise.

Faut-il se méfier des meilleurs rendements ?

L'épargnant est attiré surtout par le rendement de ce placement, issu des loyers reversés. Attention, les meilleurs