Sarkozy dénonce "une instrumentalisation politique" de la justice

information fournie par Le Point 03/07/2014 à 08:35

REGARDEZ l'interview de Nicolas Sarkozy : "Je ne demande aucun privilège, si j'ai commis des fautes, j'en assumerai toutes les conséquences, je ne suis pas un homme qui fuit ses responsabilités." Visage rasé de près, Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi que "jamais" il n'a "commis un acte contraire aux principes républicains ou à l'État de droit", dans une interview à TF1 et Europe 1. "Je vous le dis dans les yeux, je n'ai rien à me reprocher", a-t-il insisté auprès des deux journalistes l'interviewant pour son premier entretien depuis sa défaite à l'élection présidentielle de 2012. L'ancien chef de l'État, mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi, notamment pour corruption et trafic d'influence actifs, assure qu'il "n'a jamais trahi la confiance" de personne. "Tout est fait pour donner une image de moi qui n'est pas conforme à la vérité", ajoute-t-il. "Il était venu le temps pour moi de m'expliquer, de prendre la parole, et la nuit dernière qui me fut réservée m'a convaincu de la nécessité de le faire ici et maintenant", souligne l'ancien chef de l'État. L'impartialité des juges mise en cause "Je considère qu'il est anormal que, moi qui ai un casier judiciaire vierge, je sois traité de la sorte", poursuit l'ancien chef d'État. Nicolas Sarkozy a mis ouvertement en cause l'impartialité de la juge Claire Thépaut, l'une des deux juges qui l'ont mis en examen, notamment pour corruption active, en soulignant qu'elle...

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