Radars automatiques : de simples "pompes à fric" ?

information fournie par Le Point 04/07/2015 à 14:05

Auto Plus a mené l'enquête sur les radars automatiques et les résultats, divulgués vendredi, parlent d'eux-mêmes : « 52 % des radars ne sont pas placés sur des routes dangereuses » et accidentogènes, révèle l'hebdomadaire.

Les radars, des outils de sécurité ou des « pompes à fric » ? Cette enquête est partie d'une hypothèse : les radars de vitesse fixes ont été installés en priorité sur des sites accidentogènes. Pour le vérifier, un journaliste d' Auto Plus a décidé de recouper la carte officielle des accidents survenus en 2012 et la position des radars implantés depuis la fin de cette même année.

« Un million d'euros par an et par cabine »

Résultat : depuis 2012, dans la majorité des cas, explique Auto Plus , « les radars n'ont pas pris place à des endroits où se produisent les accidents et où il est important de faire respecter la limitation de vitesse, mais sur des sites jugés plus rentables ».

Parmi les catégories de radars fixes, l'hebdomadaire explique que ce sont les radars dits « discriminants » - permettant notamment la différenciation entre les catégories de véhicules - qui « remportent la palme ». 56 % d'entre eux ne seraient pas installés sur des lieux accidentogènes, contre 45 % pour les radars classiques, dits « cabines ». Ces 45 % auraient d'ailleurs « flashé 12 358 fois en 2014 contre 4 774 fois pour les 55 % de dispositifs bien placés »,...

Lire la suite sur Le Point.fr