PSG : la deuxième fois, c’est toujours mieux ! information fournie par So Foot 08/05/2025 à 01:36
Finaliste malheureux en 2020 face au Bayern, le PSG s’est offert une deuxième chance de décrocher le Graal européen en écartant Arsenal. Une nouvelle qualification à la saveur bien différente sur pratiquement tous les aspects et pour beaucoup de raisons.
Une odeur de fumigènes à plusieurs centaines de mètres d’un Parc des Princes qui s’est rempli bien plus tôt que d’habitude, des fanions accrochés un peu partout sur les feux tricolores aux alentours, des chants qui surgissent des terrasses bondées, et une certaine tension dans l’air. Même deux heures avant le coup d’envoie, les porte d’Auteuil et de Saint-Cloud ont baigné ce mercredi dans une douce euphorie, propre aux très grands rendez-vous européens. Ces moments de communion, les supporters parisiens n’avaient pas pu les vivre il y a cinq ans, freinés par un Covid, bien que quelques poignées avaient tout de même fait passer à la postérité leurs célébrations avec avoir tapé Dortmund en huitièmes. Ce 7 mai, le PSG et ses amoureux se sont offerts une deuxième chance en tombant Arsenal, et peut-être même plus que ça.
Ensemble, c’est quand même plus sympa
Surtout, il existe ce soir ce sentiment d’atteindre enfin une première vraie finale. Pour plein de raisons et aussi, grâce à de sacrées montagnes russes au cours d’une folle campagne européenne, qui ne demande désormais qu’à se noyer sous la bière bavaroise au soir du 31 mai prochain. En 2020, Madrid avait pris le bouillon au Parc et laissé la première place du groupe A, où l’on trouvait aussi le Club Brugge et Galatasaray, au PSG. Sympa mais pas assez. Les huitièmes de finale ? Oui le Borussia Dortmund comptait alors dans ses rangs un jeune cyborg nommé Erlig Haaland, oui Paris avait rattrapé un match aller cata pour se qualifier devant une foule en délire amassée sur le parvis du Parc mais une élimination aurait surtout relevé de la catastrophe. Et après ? L’Atalanta en match sec, sortie après quelques coups de Trafalgar dans le temps additionnel, Leipzig, balayé en demie mais pas du genre à être considéré comme un exploit. Et puis une finale, sans fans, sans bruit, sans rien, et presque sans jouer. Une défaite sans saveur, 1-0, face au Bayern Munich, ogre froid, crucifié par Kingsley Coman, un ancien de la maison.…
Par Julien Faure, au Parc des Princes pour SOFOOT.com
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