Placements : comment surfer sur l'économie bleue
information fournie par Le Revenu 20/11/2021 à 18:05

L'énergie marémotrice récupérée à l'aide de turbines immergées est renouvelable, propre, et moins perturbante pour l'écosystème sous-marin que les éoliennes en pleine mer. (© DCN)

L'économie des océans équivaudra au septième PIB du monde d'ici 2030. Des solutions existent pour investir en gestion collective sur ce thème d'avenir.

«La mer est l'avenir de la Terre», écrivent Yann Arthus-Bertrand, photographe-reporter et réalisateur, et Maud Fontenoy, navigatrice, au début de leur ouvrage Bleu, un océan de solutions (Belin).

Les océans, qui recouvrent 71% de la surface de la planète, absorbent plus de 90% de l'excès de chaleur résultant des activités humaines. Ils produisent 50% de l’oxygène que nous respirons et absorbent 25% des émissions de CO2 mondiales.

Les baleines, par exemple, contribuent à nourrir par leurs déjections le phytoplancton qui produit de l’oxygène et absorbe à lui seul 37 milliards de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de quatre forêts amazoniennes.

Changement climatique

Selon la Banque mondiale, l'économie bleue est «l’utilisation durable des ressources océaniques pour la croissance économique, l’amélioration des moyens de subsistance et des emplois dans le respect et la préservation de l’écosystème océanique». Car les activités maritimes influent sur le fragile équilibre des océans, qu’elles soient traditionnelles comme la pêche, les activités portuaires ou l'exploitation des énergies fossiles, ou plus récentes comme les biotechnologies marines.

Dans un rapport consacré à ce thème, l'ONU rappelle que «les océans contribuent à l’éradication de la pauvreté en créant des moyens de subsistance durables, fournissent de la nourriture et des minéraux stratégiques,