Paris, une année plutôt réussie
information fournie par So Foot 26/05/2024 à 09:08

Paris, une année plutôt réussie

En s’imposant (1-2) contre l’Olympique lyonnais en finale de la Coupe de France ce samedi soir à Lille, le Paris Saint-Germain version Luis Enrique a conclu sa première année sur une note et un bilan global plutôt positif avant un été qui s’annonce mouvementé.

« Dans tous les pays que je connais, la Coupe est une compétition magnifique, pour l’histoire, pour ce que ça représente pour les supporters, et c’est très différent du championnat. Dans notre cas, c’est un objectif prioritaire de la saison. Si on pouvait ajouter cette Coupe de France à deux autres trophées qu’on a déjà gagnés (la Ligue 1 et le Trophée des champions, NDLR), ce serait une conclusion parfaite de la saison. » Luis Enrique avait donné le ton en conférence de presse vendredi, à la veille de la finale de Coupe de France contre l’Olympique lyonnais. À la Decathlon Arena de Lille, le Paris Saint-Germain partait favori pour rafler son troisième trophée national de la saison, et il n’a pas failli pour remporter une quinzième Coupe de France dans son histoire et achevé un exercice 2023-2024 plus clinquant qu’il n’y paraît.

Une domination nationale retrouvée

Sur le papier, l’an I de l’ère Luis Enrique est en tout cas une réussite. En réalisant le triplé Coupe, championnat, Trophée des champions, le PSG réalise une performance qu’il n’avait plus accomplie depuis quatre ans, échouant soit en Ligue 1 (2021), soit en Coupe de France (2022, 2023). Cette année, Marquinhos et ses coéquipiers ont rapidement plié le championnat (deux défaites en 34 journées et neuf points d’avance sur leur dauphin), alors que le parcours en Coupe s’est avéré particulièrement corsé à partir des huitièmes de finale (Brest, Nice, Rennes et Lyon). Malgré quelques tâtonnements en début d’exercice et la saison énigmatique de Kylian Mbappé, Luis Enrique a réussi à trouver les clés pour rendre ce PSG efficace sur la scène nationale en intégrant parfaitement quelques pièces importantes de son puzzle (Bradley Barcola et Ousmane Dembélé). Ce samedi soir encore, Paris a prouvé qu’il avait une belle marge face à un adversaire bien différent de celui croisé à deux reprises en championnat (deux victoires 4-1 du PSG). Meilleure équipe de L1 d’un point de vue comptable depuis la 17 e journée de Ligue 1, l’OL a pourtant été dominé de la tête et des épaules en première période, puis a vu le PSG gérer son avance en seconde malgré la réduction du score de Jake O’Brien. Sans montrer

Par Fabien Gelinat pour SOFOOT.com

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