Municipales à Paris: un grand oral plus rude que prévu chez LREM
L'examen est terminé et pourtant les traits sont tirés ou, au contraire, faussement sereins. Les trois prétendants encore en lice pour l'investiture LREM aux élections municipales à Paris passaient mardi 9 juillet leur grand oral devant la commission nationale d'investiture (CNI). Une heure trente pour convaincre, et dérouler leur projet, leur stratégie et leurs soutiens. Le verdict sera connu ce mercredi à 16 heures, et entériné dans la foulée par le bureau exécutif du mouvement, réuni à 20 heures.La CNI, c'est du sérieuxHugues Renson, 3e homme dans cette course, mais premier prétendant à passer ce grand O a été le plus disert au sortir de sa prestation pour la commenter : « C'était pour moi l'occasion de m'exprimer, tandis que se joue une dangereuse course aux ralliements. J'ai démontré en quoi je pouvais apaiser et rassembler. » Seul à ne pas avoir rallié d'anciens candidats à la mairie, il a défendu crânement sa singularité, conforme à « l'ADN d'En marche ! » : « ma démarche suit une logique de renouvellement, de féminisation, ainsi que de probité et d'efficacité ».Lire aussi Municipales à Paris : fausses notes sur la partition LREMSecond dans l'ordre de passage, Benjamin Griveaux coupe court aux critiques d'un scénario écrit par avance : « La CNI, c'est du sérieux. Ils ont testé la solidité de nos arguments, nos possibilités de financement. C'était un bon exercice, j'y ai pris plaisir. » Il a...