Les Sea Bubbles de retour sur la Seine
information fournie par Le Point 29/05/2018 à 08:28

Il est 6 heures du matin vendredi, à l'aube de la seconde journée du salon Viva Technology à Paris, quand Alain Thébault et son équipage quittent le port de l'Arsenal à Bastille en bateau. Le ciel est bleu azur, pas de nuages à l'horizon. Ça tombe bien, l'ambassadrice de Suède fait partie des invités. Une Sea Bubble les devance. L'engin a propulsion électrique ressemble à une voiture du futur avec son cockpit à cinq sièges (quatre passagers, un pilote), ses phares et ses portes « papillon » sur les côtés. « C'est entre une voiture, un bateau, et un avion », résume Alain Thébault. En effet, à partir de 6 n?uds (11 km/h), le bateau s'élève 50 centimètres au-dessus de l'eau grâce à des foils (ailes immergées) attachés à la coque, ce qui permet au bateau d'aller plus vite avec moins d'efforts. L'inventeur de l'Hydroptère a pris l'habitude de résumer son invention en une formule, « zéro bruit, zéro vague, zéro émission ». Après avoir décollé des flots sans encombre, l'engin de 950 kilos lévite au-dessus du fleuve, stable et sans bruit, à une vitesse de 10 n?uds (18 km/h). Sur les rives de la Seine, les rares badauds déjà levés (ou encore debout) observent l'engin avec curiosité. Les batteries sont prévues pour tenir entre deux et trois heures, largement de quoi arriver au pont de Grenelle (15e arrondissement), où un ponton attend l'équipage.

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