Les failles de la gestion de la dette française information fournie par Le Point 09/06/2020 à 08:11
La dette française va atteindre 121 % du PIB cette année, une augmentation de plus de 20 points par rapport à 2019 ! Mais qui s'en préoccupe ? Face aux conséquences économiques de la crise sanitaire mondiale, les États sont contraints de dépenser quasiment sans compter afin de sauver des pans entiers de leur économie. La priorité n'est donc pas du tout à la maîtrise de l'endettement, d'autant qu'ils peuvent compter sur le soutien sans faille des banques centrales, qui maintiennent leurs taux d'intérêt très bas malgré des émissions de titres records sur les marchés financiers.
Mais attention au retour de bâton. Dans une étude à paraître* dévoilée par Le Point , l'iFrap, un think tank d'inspiration libérale, tire la sonnette d'alarme sur la gestion de la dette française. Ses constats sont parfois connus : la dette française, même avant la crise, était déjà bien plus élevée que celle de nombre de nos voisins européens, particulièrement ceux du nord de l'Europe. C'est que notre pays n'arrive jamais à la faire baisser, même quand tout va bien. Une tendance qui bride aujourd'hui la capacité des pouvoirs publics à réagir aussi fort que l'Allemagne face à la crise du coronavirus.
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Mais l'iFrap est surtout allée soulever le capot de la gestion de la dette française. Avant même la crise,
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