Les banques continuent de générer des profits grâce aux personnes décédées information fournie par Le Point 27/10/2022 à 09:40
Un constat amer pour de nombreuses familles endeuillées. Comme le rapporte RTL, un grand nombre de banques françaises ont revu à la hausse en 2022 leur grille tarifaire concernant les frais de succession. Selon nos confrères, ces derniers ont augmenté de 15 % au sein du réseau Crédit mutuel et de 57 % pour la Caisse d'épargne en outre-mer et dans le Sud-Est. En clair, les banques facturent le virement de l'argent des comptes clos vers les comptes des héritiers, ou vers celui du notaire gérant la succession.
Malgré les remontrances du gouvernement en début d'année après que la Banque postale a fait scandale en prélevant 138 euros pour la clôture du Livret A d'un bébé de six mois décédé du cancer, moins de la moitié des banques ont modifié leurs prix depuis l'année dernière. « C'est une occasion ratée des banquiers de redorer leur image », a déploré Maxime Chipoy, du média spécialisé sur la finance Moneyvox.
« Ça coûte plus cher d'être mort que vivant »« Sur certains aspects de ces frais de succession, ça coûte plus cher d'être mort que vivant où les transferts sont gratuits », pointe-t-il également du doigt. Et pour cause, les virements bancaires, même dans un établissement concurrent, sont quasiment toujours gratuits lorsqu'ils sont effectués par Internet, et facturés 4,40 euros en moyenne s'ils sont validés en agence.
Droits de succession en Europe : où en paie-t-on le
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