Les 4 premières leçons de l'attentat de Nice
L'attentat de Nice du jeudi 14 juillet 2016 restera gravé dans la mémoire collective. Et ce sera pour des raisons différentes de celles des attaques de Charlie Hebdo , de l'Hyper Cacher ou encore du Bataclan. Avec ce nouvel acte de guerre, l'État islamique a franchi une nouvelle étape dans l'échelle de l'horreur. Ce carnage présente au moins quatre traits inédits.
Les enfants pour cible
D'abord, pour la première fois dans la vague d'attentats attribués à Daech, des enfants en bas âge ont été touchés. En juin, le tueur de Magnanville avait épargné le garçonnet du couple de policiers qu'il a sauvagement assassinés. Cette fois, Mohamed Lahouaiej Bouhlel n'a pas fait de quartier en s'attaquant à un rassemblement festif vécu le plus souvent en famille. De nombreux enfants sont morts sur la promenade des Anglais, beaucoup ont été gravement blessés, d'autres ont assisté à des scènes d'horreur qui altéreront fortement leurs maturations psychologiques et leurs vies futures.
Un profil atypique
Deuxième trait singulier de cet acte barbare, le profil du tueur tel qu'il commence à se dessiner : un père de famille (trois enfants, dont un bébé), qui a commis son crime seul et se serait radicalisé de manière « très rapide », selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
La province visée
Ensuite, pour la première fois dans la...