Législatives : "les élections, c'est parfois injuste", regrette Stanislas Guérini
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/06/2022 à 09:04

Le ministre de la Fonction publique, réélu de justesse, a eu une pensée pour les cadors de son parti qui ont été battus.

Stanislas Guerini à l'Elysée. ( AFP / Ludovic MARIN )

Pour lui, cela passe de justesse. Réélu dimanche 19 juin dans la 3e circonscription de Paris avec 51% des voix, Stanislas Guérini n'avait pas le coeur à la fête, le lendemain sur RTL. Une mine qui tranche avec les scènes d'euphorie aperçues dans son camp au soir de la victoire d'Emmanuel Macron, sur le champ de Mars à Paris, quand Joël Giraud et Barbara Pompili faisaient des pas de danse.

"J'ai attendu longtemps les résultats. Cette élection n'est évidemment en rien comparable à celle de 2017, elle est beaucoup plus difficile. Il a fallu redoubler d'effort."

"Tristesse"

S'il a assuré regretter "cette situation inédite dans la Ve République", l'ancien délégué général de La République En Marche a eu une pensée pour des poids lourds de son camp, tombés au deuxième tour. "Je me suis reveillé avec beaucoup de tristesse. (...) J’ai une pensée pour des compagnons de route qui n’ont pas tous gagné. Il y a là des grandes personnalités comme Richard Ferrand, Christophe Castaner, Amélie de Montchalin. Parfois, les élections, c’est injuste" a estimé le ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques.

Il se tourne désormais vers l'avenir, qui devra être placé sous le sceau de la négociation avec de potentiels alliés. "Je constate aujourd'hui que la Nupes est très fortement hétérogène. Je crois effectivement qu'avec les uns et les autres, quand les textes sont bons, on peut trouver des majorités", veut croire le ministre.