Le procès de la sodomie, par Patrick Besson
Je me souviens de l'hôtel Amigo, à Bruxelles, encore plein de Verlaine sodomisé par Rimbaud et inversement. J'y ai dormi avec une Bretonne blonde aux yeux bleus en 1988 et avec une Suédoise blonde aux yeux bleus en 1992 : mon épouse actuelle. Je n'ai enculé ni l'une ni l'autre, mais c'est à l'Amigo que Jade l'a été par Dominique Strauss-Kahn en 2009. Ne pas confondre avec la pénétration anale subie par Mounia qui eut lieu, comme je l'ai signalé hier, à l'hôtel Murano, à Paris, en 2010. Le procès du Carlton deviendrait-il celui de la sodomie, pratique dont les avantages sont pourtant nombreux : rapports sexuels approfondis entre garçons, jouissance accrue pour les hommes munis d'un petit sexe, moyen pour une femme de satisfaire trois hommes à la fois ainsi que d'être satisfaite par eux, contraception non chimique, solution aux problèmes de constipation, etc.Pourtant, ni Jade ni Mounia ne semblent apprécier la chose, ce qui pourrait être considéré comme une faute professionnelle, vu leur profession. Jade a, en outre, horreur des partouzes, qu'elle n'hésite pas à qualifier de "carnages", de "boucheries". Une évidence : ces deux-là étaient faites pour tout - la brillante Jade, un MBA business, la sublime Mounia, le mannequinat - sauf pour faire le trottoir. Ce que préfère Jade, c'est prendre des douches. Deux, trois, quatre par jour. Plusieurs avant le rapport - vaginal et protégé -, plusieurs après. Elle aime être propre, par respect pour le...