Le Point politique : lynchage politique, un retour et une liaison
Après les impôts, cette semaine, ce sont les loyers impayés de Thomas Thévenoud qui ont été révélés. Obligé de quitter le gouvernement pour des problèmes fiscaux, le député de Saône-et-Loire a reconnu mardi avoir également des soucis pour payer ses loyers. Outre la déclaration de Jérôme Cahuzac à l'égard de Thomas Thévenoud, ce dernier a déclaré souffrir d'une "phobie administrative" qui lui complique la tâche.
Les réactions des politiques à la suite de ces révélations ont été nombreuses, allant jusqu'à inciter Thomas Thévenoud à démissionner de l'Assemblée nationale. Le Premier ministre Manuel Valls s'est exprimé mercredi devant l'hémicycle concernant l'ancien secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur : "Je ne comprends pas que Thomas Thévenoud reste en conscience membre de l'Assemblée nationale" a-t-il déclaré en étant ensuite applaudi.
Pour sa part, l'ancien ministre des Finances Pierre Moscovici est de retour sur le devant de la scène politique, cette fois à l'échelle européenne, en recevant cette semaine le portefeuille européen de l'Économie. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a outrepassé les réticences allemandes en nommant Pierre Moscovici commissaire européen aux Affaires économiques.
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