Israël-Palestine : l'indignation sélective de François Hollande

information fournie par Le Point 12/07/2014 à 14:24

Les réactions occidentales se sont fait attendre concernant la dramatique escalade de la violence au Proche-Orient. Depuis lundi, le Hamas tire contre Israël des centaines de roquettes, blessant trois Israéliens, dont un grièvement, à Ashdod. Mardi à minuit, l'armée israélienne lançait en représailles l'opération militaire Bordure protectrice, qui a déjà fait une centaine de morts du côté palestinien, dont un grand nombre de civils. Face à la gravité de la situation, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas exhorte depuis mardi la communauté internationale à "intervenir immédiatement". Le premier responsable occidental à réagir est le secrétaire général de l'ONU. "Ces tirs sans discernement contre des zones civiles doivent cesser", a affirmé mardi son porte-parole. Or, Ban Ki-moon ne visait pas les bombes israéliennes, mais les roquettes du Hamas s'abattant sur l'État hébreu (au moins 500 depuis lundi, dont plus de 100 ont été interceptées par le système de défense Iron Dome, NDLR). Le patron de l'ONU a toutefois appelé les deux camps à "exercer le maximum de retenue" et à "éviter de nouvelles pertes civiles". Une déclaration dans l'exacte lignée de celles qui ont suivi les opérations israéliennes sur Gaza Plomb durci (2008-2009, 1 400 morts palestiniens et 13 victimes israéliennes) et Pilier de défense (novembre 2012, 177 morts palestiniens, 6 victimes israéliennes). Or, une fois de plus, le message...

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