Incendies au nord de Marseille : la désolation et la colère

3 000 hectares de garrigue au nord de Marseille partis en fumée, des centaines de personnes évacuées, des habitations détruites ou endommagées, trois blessés, tel est le bilan ce vendredi des très violents incendies qui ont ravagé le nord de Marseille. Mais de l'aveu de tous, cela aurait pu être beaucoup plus grave. Alors que les foyers sont maîtrisés, place à la désolation et à la colère devant un paysage désolé de collines calcinées et d'habitations noircies.

Jeudi, depuis Tulle (Corrèze), François Hollande a évoqué la possibilité d'une piste criminelle pour certains des incendies qui frappent tant les Bouches-du-Rhône que les Pyrénées-Orientales et la région de Béziers. « En ce moment, nous faisons face à plusieurs incendies, dont certains d'origine criminelle, et nous retrouverons leurs auteurs », a promis le président. Mercredi après-midi, un homme a été interpellé et placé en garde à vue à proximité d'un départ de feu à Vitrolles, a indiqué jeudi le parquet d'Aix-en-Provence.

De son côté, le maire Michel Amiel, maire (ex-PS) des Pennes Mirabeau, où une quinzaine de maisons ont été « sévèrement touchées », et un lycée professionnel entièrement détruit, selon lui, a soulevé la question du débroussaillement, une obligation légale pour les riverains, mais peu respectée : « S'il y a une leçon à tirer », a-t-il dit, « ce sera...