Hollande : le président qui ne pense qu'à lui

information fournie par Le Point 24/10/2014 à 09:19

Jeudi 23 octobre, réunion des chefs d'État et de gouvernement sociaux-démocrates à Paris. C'est l'occasion, pour François Hollande, d'apparaître en haut d'un pupitre, devant des tentures rouges, pour raconter des banalités sur le climat, le terrorisme ou la croissance européenne. Une fois de plus, le président se détermine en fonction de ce qu'il préfère, de ce qui le magnétise : les médias. Dans les sommets européens, il s'est fait remarquer par son obsession prépondérante : la conférence de presse qui clôture l'événement. Dans Lucky Luke , Averell Dalton passe son temps à demander : "Quand est-ce qu'on mange ?" Avec Hollande, c'est : "Quand est-ce qu'on parle devant les caméras ?" À mi-quinquennat, moment de bascule, Hollande n'a rien à envier à Nicolas Sarkozy, auquel on a tant reproché son égotisme, l'étalage de son malheur puis de son bonheur conjugal, la confusion de son aventure personnelle avec le destin du pays. Quand il réalise ce que tout le monde sait déjà, que la courbe du chômage ne sera pas inversée avant la fin de 2013, le président fait un caprice : si le chômage n'a toujours pas baissé avant la fin de son septennat, il ne se représentera pas en 2017. Na, voilà, disent les enfants dans les cours de récréation, parce qu'ils n'ont pas fini de grandir, et qu'ils croient encore que le monde tourne autour de leur nombril. Le retour des m échantes blagues Après six mois à Matignon, il est d'usage que...

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