Hollande à la recherche de la confiance perdue

information fournie par Le Point 28/11/2014 à 07:59

En 2017, François Hollande ne lâchera rien. Jusqu'au bout, ce "faux mou" tiendra sa famille politique sous sa férule douçâtre. Et qu'importe que la courbe du chômage s'inverse ou pas d'ici là. Des primaires ? L'idée peut l'amuser, à condition qu'il soit le seul socialiste à concourir face aux lilliputiens écologistes et radicaux de gauche. Manuel Valls ou Arnaud Montebourg peuvent, quant à eux, rêver d'un désistement de la part du chef de l'État. Leur rêverie se heurtera à l'intransigeante ambition de François Hollande, une "bête à concours qui adore la compétition", notait Valérie Trierweiler du temps de leur idylle. François Hollande travaille donc à sa réélection en partant de très, très bas. Rien qui ne le rebute ; il a déjà connu... À peine 17 % des sondés du baromètre Ipsos conservent envers lui une "bonne opinion". Le taux d'opinions très négatives se situe à 45 %, soit dix points au-dessus de Nicolas Sarkozy à sa pire période au printemps 2011. François Hollande a absolument besoin de retrouver un minimum de confiance de la part des Français. Sa survie politique passe par là. Trierweiler, le talon d'Achille de Hollande Or, les bases de la confiance ont été sapées par son propre comportement. Les Français, en le désignant chef de l'État, aspiraient à un retour au calme que sa "normalité" apparente promettait d'assurer. Après l'agitation, le "bling bling", le pouvoir solitaire et inefficace de Nicolas Sarkozy, les...

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