G7: la défaite du black bloc

information fournie par Le Point 26/08/2019 à 09:11

Au lendemain du G7, les black blocs broient du noir. Les actions programmées par l'ultragauche et ses militants paramilitaires pour perturber le sommet des chefs d'État ont fait pschitt ce week-end. L'assaut prévu dans la nuit de samedi à dimanche contre le lycée Saint-Joseph d'Ustaritz qui hébergeait les CRS chargés du maintien de l'ordre sur la zone ? Échec. Même si l'accès au site ne comportait aucun obstacle, comme a pu le constater Le Point à l'heure dite. Le noyautage de la manifestation des anti-G7 entre Urrugne et Irun samedi matin ? Échec. Les services de renseignement ont pourtant dénombré près de 500 personnes susceptibles d'action violente dans l'ex-village vacances du CE de Nestlé qui accueillait les anti-G7 à Urrugne, située à 25 kilomètres de Biarritz. « Il faut saluer les organisateurs des rassemblements qui ont tout fait pour maintenir les éléments violents à distance, notamment concernant le choix des parcours. L'ultragauche et ses black blocs ont été marginalisés par des militants tout aussi hostiles qu'eux au G7 », précise une source à la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.Selon nos informations, les débats internes ont été très animés et seule une poignée des anti-G7 a défendu l'option de la violence. Néanmoins, la crainte était telle que des médias audiovisuels travaillent désormais sous la protection d'équipes de sécurité privée, comme on a pu le voir dans les rues de Bayonne ce week-end.Ni...