Front national - Le Pen : la mort joyeuse

information fournie par Le Point 08/04/2015 à 15:22

C'était écrit, inévitable, et le scénario fut mille fois susurré à l'oreille de Marine Le Pen : viendra le jour où Jean-Marie Le Pen provoquera une immense crise interne à force de provocations et d'amertume. Nous y sommes. Le parti vit une crise comme il n'en a plus connu depuis la scission de 1998. La faute à son trop bavard président d'honneur, dont l'objectif est de nuire pour exister. Et comme souvent lorsqu'il veut que ses propos soient retranscrits sans aucune censure et que les questions lui servent de prétexte à des réponses scandaleuses, le président d'honneur du FN a choisi Rivarol pour livrer le fond de sa pensée. Pour dire et redire ses convictions sur les chambres à gaz, le rôle néfaste de Philippot inspiré par Chevènement, sur les homosexuels qui entourent Marine Le Pen... "On dit jalousie ou aigreur, ce ne sont peut-être là que ses convictions", avance Steeve Briois, maire FN de Hénin-Beaumont, qui suggère ironiquement au fondateur du parti d'extrême droite d'embrasser une carrière de "prof d'histoire" afin d'assouvir sa passion pour les chambres à gaz. LIRE aussi notre article "Jean-Marie Le Pen : au diable, la dédiabolisation !" Reste que pour la présidente du parti, c'en est trop. En 2004, après une interview dans ce même "torchon antisémite" (dixit Louis Aliot), où Le Pen père affirmait que l'occupation allemande n'avait pas été si "inhumaine", Marine Le Pen avait claqué la grille de Montretout pour se...

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