FN à Sciences Po : les déçus de Marine Le Pen

information fournie par Le Point 04/10/2015 à 09:05

Marine Le Pen s'est fendu d'un tweet le 1er octobre pour se féliciter du fait que son parti avait recueilli les suffrages lui permettant d'avoir pignon sur rue à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP).

Après avoir obtenu plus de 120 voix (sur 12 000 inscrits à l'IEP au total), cette « antenne » du parti d'extrême droite va pouvoir bénéficier d'un local au sein de l'école et avoir l'autorisation de tracter dans son hall, surnommé « la Péniche » par les anciens de la rue Saint-Guillaume. Le mouvement FN pourra également organiser des événements dans les amphithéâtres de l'établissement universitaire et demander à sa direction de financer certains de ses projets étudiants.

Contrairement à ce qu'écrit Marine Le Pen, le FN à Sciences Po ne se retrouve cependant pas « devant » le PS. La succursale frontiste a juste obtenu les 120 votes nécessaires à sa qualification... avant le Mouvement des Jeunes Socialistes. La procédure d'élection ne sera, en effet, achevée que dimanche soir.

Pour l'heure, la cellule lepéniste de l'IEP ne compte que cinq membres officiels, les votes ayant été secrets. Outre son président, David Masson-Weyl, 23 ans, qui poursuit un master de politique publique, après avoir effectué un premier cycle d'études universitaires à l'université Paris-II (Panthéon-Assas), elle peut compter sur quatre piliers : Antoine Chudzik, Thomas Laval (transfuge de l'UMP), Aymeric Merlaud...