Faure défend "l'avenir de l'idée socialiste" information fournie par AFP 10/05/2025 à 11:30
Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, défend samedi "l'avenir de l'idée socialiste" pour faire "obstacle à la vague réactionnaire" et lutter contre "l'indolence climatique", dans une tribune publiée à l'occasion du 44e anniversaire de l'élection de François Mitterrand.
"La liberté vaincra si nous faisons obstacle à la vague réactionnaire, identitaire, qui monte et que la droite libérale déjà vaincue, s'ingénie à imiter", affirme le candidat à sa réélection au mois de juin dans une tribune publiée dans Mediapart.
"A nous de nous mobiliser contre les conséquences irréversibles que l'indolence climatique des gouvernements fait courir à la planète et à la cohésion future de nos sociétés", ajoute-t-il.
Rappelant la célèbre formule du président socialiste François Mitterrand, en 1995 devant le Parlement européen, "le nationalisme, c'est la guerre", Olivier Faure estime que "nous en sommes là".
"Et c'est ici qu'à nouveau, il faut évoquer l'avenir d'une idée, l'idée socialiste !", poursuit-il.
"C'est tout le pacte humaniste issu de la victoire sur le nazisme qui est aujourd'hui remis en cause", assure-t-il. "Et la tâche qui nous incombe est de donner à l'exigence de paix, de démocratie et de fraternité humaine, un nouveau socle".
Il prône dès lors l'invention d'"un socialisme écologique" soucieux de "combattre les forces qui détruisent le vivant parce que ce sont les mêmes qui exploitent le travail des hommes et les ressources de la planète, au risque de nous priver de ce qui fait notre humanité".
Il s'agit donc, argumente le député socialiste, de revoir "notre vision de la croissance", davantage centrée sur le bien-être, d'"approfondir notre conception de la démocratie", en associant plus les citoyens, et de mieux "lutter contre les inégalités".
Mais aussi à "assumer nos responsabilités dans la défense de la paix" en s'attaquant aux "inégalités de développement" et au "rôle dangereux joué par les sociétés transnationales dans l'accaparement des ressources naturelles".
"C'est cette ambition humaine intégrale, globale, que nous devons porter", estime Olivier Faure.