Denis Baupin se défend d'être le "DSK des Verts"

"Anxieux, la voix nouée », Denis Baupin, député écolo déchu de sa vice-présidence à l'Assemblée nationale après que des femmes l'ont accusé dans Mediapart et sur France Inter d'agression et de harcèlement sexuels, a répondu aux questions de L'Obs. Le politique, qui va devoir dans les semaines qui viennent répondre aux questions des policiers sur ces agissements, « ne semble pas prendre conscience de l'onde de choc associée désormais à son nom », selon les journalistes.

D'emblée, Denis Baupin nie tout. « Embrasser quelqu'un de force, cela n'a pas de sens pour moi », ose-t-il. Il ajoute : « Je le dis très clairement : j'affirme de toute ma vie n'avoir jamais commis de harcèlement sexuel ni d'agression sexuelle. » Si le politique concède avoir échangé des SMS d'ordre privé avec la députée Isabelle Attard, ils n'étaient en aucun cas salaces, veut-il convaincre : « J'ai retrouvé ces SMS. (...) Au vu de la tonalité des réponses et des choses qu'elle me confiait sur sa vie privée, elle ne se sentait visiblement pas dans une situation de harcèlement. »

« Le jeu était assumé de part et d'autre »

L'ancien vice-président de l'Assemblée nationale semble ne pas comprendre que son comportement dépassait les bornes : « Au bout de quelques jours, on a fait le constat que ce registre n'était pas souhaité et ça s'est arrêté là. Mais, en tout état de cause, ce n'était pas des SMS...