Cinquième vague de Covid-19 : Bruno Le Maire n'a "pas d'inquiétude pour la croissance française"

information fournie par Boursorama avec Media Services 29/11/2021 à 10:57

La croissance française "est solide et repose sur des fondamentaux qui sont bons", a estimé le ministre de l'Économie.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, le 18 novembre 2021. ( AFP / ERIC PIERMONT )

Avec la reprise épidémique de Covid-19 et la détection du nouveau variant Omicron, faut-il s'inquiéter pour la reprise de l'économie française ? Sur France 2 lundi 29 novembre, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'est montré confiant pour la croissance française et a appelé à "garder (son) sang froid".

Alors que la Bourse de Paris a enregistré vendredi sa pire séance depuis mars 2020, en terminant en baisse de 4,75%, "les places boursières sont toujours des hyper sensibles et des hyper réactives. Notre devoir est de garder notre sang-froid", a souligné le locataire de Bercy. "Je n'ai pas d'inquiétude pour la croissance française, elle est solide et repose sur des fondamentaux qui sont bons", a-t-il poursuivi.

"Moi mes inquiétudes, elles sont plutôt ailleurs. Elles portent sur les difficultés d'approvisionnement que rencontrent beaucoup de secteurs (...), sur les difficultés de recrutement dans l'hôtellerie, dans la restauration, (...) et sur les tensions inflationnistes qui résultent de ces goulots d'étranglement", a indiqué Bruno Le Maire. "Voilà aujourd'hui mes vrais sujets de préoccupation", a-t-il souligné.

"Nous serons toujours là pour protéger les salariés et les entreprises"

Le ministre a néanmoins appelé à "tout faire" pour "éviter" de nouvelles mesures de restrictions sanitaires qui sont "très pénalisantes économiquement et moralement pour nous tous". "C'est entre nos mains, cela dépend de nos comportements", a-t-il insisté, tout en indiquant que l'État resterait aux côtés des salariés et des entreprises si la situation venait à se dégrader.

"Nous avons été là depuis le début de la crise et nous avons fait un choix : protection des salariés avec l'activité partielle, protection des entreprises avec les PGE (prêts garantis par l'État, NDLR) et le fonds de solidarité. (...) Cela coûte moins cher de protéger que de réparer ensuite", a-t-il assuré. "Nous serons toujours là, en toute circonstance, pour protéger les salariés et les entreprises", a insisté Bruno Le Maire.