Changement climatique: les incertitudes de l'ère Trump

Dans un tweet en 2012, il a d'abord expliqué que le réchauffement climatique était une invention chinoise pour ruiner l'industrie américaine. Pendant sa campagne, il a conspué l'accord de Paris sur le climat. En novembre, Donald Trump a été élu président des États-Unis. Début décembre, il a choisi Scott Pruitt, fervent défenseur des énergies fossiles, pour prendre la tête de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA).

Organisations de défense de l'environnement et démocrates ont critiqué le choix de cet ancien ministre de la Justice de l'Oklahoma, qu'ils accusent d'être climato-sceptique et de vouloir supprimer d'importantes régulations fédérales sur l'environnement touchant le secteur industriel. Scott Pruitt est un ami connu du secteur pétrolier et a souvent poursuivi en justice l'EPA au nom d'entreprises de l'Oklahoma. Et Donald Trump avait expliqué que Scott Pruitt allait renverser « le programme anti-énergie et hors de contrôle » de l'EPA.

Un pas en arrière

Fait-il amende honorable ? Pas tout à fait ! devant les sénateurs qui doivent entériner cette nomination, il a reconnu mercredi que l'activité humaine affectait le changement climatique. Mais pour aussitôt ajouter que l'ampleur de cet impact faisait toujours débat. « Laissez-moi vous dire : La science nous dit que le climat change et que l'activité des hommes, d'une certaine manière, affecte...