Carole Delga à la tête d'une région coupée en deux
La partition est nette entre les deux anciennes régions fusionnées. Si la liste de Carole Delga (PS) remporte la mise en dépassant le cap du million d'électeurs (44,81 %), Louis Aliot (FN), qui avait viré en tête au premier tour, devance la candidate socialiste de 3 327 voix en Languedoc-Roussillon. Le vice-président du Front national ne siégera pourtant pas dans la nouvelle assemblée. Le député européen, qui est également conseiller municipal à Perpignan, avait volontairement choisi de ne figurer qu'en cinquième position de la liste des Pyrénées-Orientales pour éviter le cumul des mandats en cas de défaite.
Dans son nouveau département d'élection, le FN dépasse les 50 % dans 33 communes. Il vire également en tête dans le Gard. Le score obtenu par Carole Delga à Montpellier le prive de la première place dans l'Hérault. La candidate socialiste, qui a fusionné entre les deux tours avec la liste des écologistes alliés au Front de gauche, atteint 57 % dans l'ancienne capitale régionale. Le maire de la ville, candidat dissident du PS au premier tour, s'est félicité de ce score. Philippe Saurel avait pourtant refusé d'appeler explicitement à voter pour celle qu'il présentait comme « la candidate de Solférino », se contentant de recommander de « faire barrage au Front national ».
La participation a grimpé de 10 points sur l'ensemble de la région
La victoire de la gauche est plus nette en...