Algérie: la présidentielle du 12décembre au pas de charge

information fournie par Le Point 24/09/2019 à 11:20

Désormais, Alger est bouclée le vendredi, jour de grande manifestation. Le patron de l'armée a appelé, mercredi 18 septembre, à renforcer le filtrage des véhicules arrivant sur la capitale, imposant reconductions et amendes contre les « contrevenants ». Du jamais-vu sous le ciel d'Alger. Des partis de l'opposition réunis sous l'appellation Forces de l'alternative démocratique ont réagi vertement, dénonçant l'instauration d'un « état de siège qui ne dit pas son nom ». Sur les réseaux sociaux, des internautes tentent de faire un peu d'humour face à un climat algérois de plus en plus anxiogène, comme Amel, qui poste : « Celui qui veut faire un mariage blanc pour avoir les papiers algérois, je connais une agence qui s'occupe de tout. Contactez-moi en MP ! ! »Lire aussi Algérie : l'armée empêchera l'accès des manifestants d'autres régions à AlgerLire aussi Algérie ? Présidentielle du 12 décembre : un défi et des interrogationsLa répression s'accentueCe nouveau tour de vis accompagne les arrestations de plus en plus nombreuses lors des manifestations du vendredi et de mardi. Vendredi dernier, 22 personnes ont été placées sous mandat de dépôt pour avoir manifesté. Les charges ? « Incitation à attroupement », « atteinte à la sécurité de l'État » et « incitation à attroupement en utilisant les réseaux sociaux ». « Les dossiers des détenus sont vides, c'est malheureux qu'ils reprennent le chemin de la...