Algérie: comment Issad Rebrab s'est-il retrouvé dans le viseur du nouveau pouvoir?
Lundi 22 avril, aux alentours de 10 heures, la télévision nationale annonce l'arrestation du patron du groupe Cevital par la brigade de la gendarmerie nationale de Bab Jdid à Alger. Selon elle, Issad Rebrab a été arrêté pour suspicion de « fausses déclarations relatives au transfert de capitaux de et vers l'étranger », de « surfacturation dans des opérations d'importation de matériel » et d'« importation de matériel usagé alors qu'il avait bénéficié des avantages douaniers, fiscaux et bancaires ».Le groupe dément immédiatement l'information relative à l'arrestation. Sur son compte Twitter, l'homme d'affaires explique qu'il s'est rendu à la brigade de la gendarmerie « dans le cadre des blocages » de son projet EvCon. « Nous poursuivrons l'étude de l'affaire de nos équipements retenus au port d'Alger depuis juin 2018 », a-t-il assuré dans son message. À ce moment-là, Issad Rebrab n'a pas vraiment de raison de s'inquiéter outre mesure concernant cette audition.Lire aussi Algérie : Issad Rebrab, le PDG du plus grand groupe privé, incarcéréCe qui s'est passéIl s'est lui-même rendu à la brigade de la gendarmerie à la suite d'une convocation. Il a déjà été interrogé par la même brigade mercredi 17 avril dans le cadre de cette affaire. Il l'avait lui-même annoncé sur les réseaux sociaux. « Je me suis rendu ce matin à la brigade de gendarmerie de Bab Jdid. J'ai été entendu sur les activités du groupe...