Affaire Bygmalion : Jérôme Lavrilleux avoue à demi-mot

information fournie par Le Point 27/05/2014 à 14:10

L'UMP se souviendra longtemps de cette journée horribilis . Accusations, perquisitions, suspicions et confession les larmes aux yeux de Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, actuellement directeur de cabinet de Jean-François Copé. 19 h 30. Dans une déclaration bouleversante sur BFM TV, Jérôme Lavrilleux confirme, les larmes aux yeux, les déclarations de Me Maisonneuve, l'avocat de Bygmalion. Il admet que ces manières de facturer "sincères, mais non conformes" étaient une façon de "ventiler" des dépenses liées à la campagne de Nicolas Sarkozy. Le directeur de cabinet de Jean-François Copé, la gorge nouée, reconnaît de vraies-fausses factures, correspondant à de véritables prestations, mais qui ont été réglées par l'UMP, alors qu'elles auraient dû être imputées à la campagne présidentielle de 2012. Il dément tout enrichissement personnel et explique que ni Jean-François Copé ni Nicolas Sarkozy n'étaient au courant. 18 heures. Des perquisitions étaient en cours lundi après-midi dans les locaux de l'UMP, de Bygmalion et de Génération France, l'association politique de Jean-François Copé, a-t-on appris de source judiciaire. Cette source a précisé que les perquisitions avaient démarré vers 17 heures, dans le cadre de l'enquête sur les factures de Bygmalion et les liens avec la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. 17 heures. Répondant aux questions...

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