Après avoir enchaîné 5 séances consécutives de hausse, la Bourse de Paris a calé ce matin pénalisée par des prises de bénéfices. Elle a toutefois nettement réduit ses pertes dans la journée portée par la perspective de connaître enfin le nom du gagnant du scrutin présidentiel américain.
Le CAC 40 termine la séance à -0,46% vers les 4960 points.
Au chapitre des valeurs,
Legrand a longtemps régné en maître à la faveur d'un relèvement de recommandation de Kepler Cheuvreux qui passe à l'achat sur le titre et remonte son objectif de cours à 75 euros contre 72 euros. Le titre affiche la deuxième plus forte hausse de l'indice +3,30% après s'être fait volé la vedette par Alstom. Ce dernier bénéficie toujours des annonces de plusieurs gros contrats.
Worldline est également bien orienté : +3,18%
Thales progresse de 1,25% après un relèvement de recommandation de Credit Suisse qui passe de neutre à surperformance et remonte son objectif de cours à 80 euros contre 78 euros.
A l'inverse, Veolia et Renault sont lanterne rouge de l'indice.
Sur le SBF 120, Elior est au sommet après avoir fait état de résultats préliminaires supérieurs aux prévisions des analystes pour son exercice 2019-2020. Le groupe de restauration collective dévoilera ses résultats définitifs le 25 novembre.
Les investisseurs saluent également la résistance de Scor. Le réassureur a publié un bénéfice net au troisième trimestre à 109 millions d'euros, en recul de 5,2% seulement sur un an. L'impact du Covid-19 est moins fort que prévu.
Rubis est également dans le vert malgré un repli de 32% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre.
A l'inverse, Natixis perd plus de 8%. Si les autres banques ont fait mieux que prévu au troisième trimestre, la filiale de BPCE a vu son résultat net chuter de 91% à 39 millions d'euros. Elle a en outre indiqué que des discussions ont été engagées pour sortir du capital de sa filiale de gestion H20 dont elle détient 50,01%.
Lagardère, toujours à la peine. Le groupe de médias et de distribution accuse une baisse marquée de son chiffre d'affaires au troisième trimestre. Sa branche Travel Retail a fortement été endommagée cet été par la chute du trafic aérien, et accuse une baisse de plus de 66%.
Enfin, on termine comme chaque jour par les marchés américains. Outre-Atlantique, alors que l'étau se resserre avec les derniers chiffres qui confirment l'avance du démocrate Joe Biden, les indices sont en léger recul. Les investisseurs marquent une pause. En attendant, Wall Street est bien parti pour signer sa meilleure semaine présidentielle depuis 50 ans.