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Debrief Bourse du 6 juin: le CAC 40 manque de catalyseurs à la hausse

information fournie par Boursorama 06/06/2018 à 18:37

Les marchés européens clôturent dans le rouge, freinés par la hausse de l'euro contre le dollar après des déclarations des membres de la BCE qui anticipent un retour progressif de l'inflation vers son objectif et discutera la semaine prochaine de l'opportunité de mettre progressivement fin à son programme de rachats d'actifs (QE).  Au final le CAC clôture à l’équilibre, en baisse symbolique de 0,06% à 5457 pts.

Du coté des valeurs, Neopost profite de rachats à bon compte après avoir vu son cours baisser suite à des perspectives prudentes, les nouvelles activités développées par le spécialiste des solutions de traitement du courrier ne compensant pas encore le recul des métiers historiques.

STM poursuit son ascension dopée par les niveaux records atteint sur le Nasdaq à dominante technologique.

Thales perd 0,28% à 108,40 euros, alors qu’il vient de donner des précisions sur ses objectifs, à savoir qu’il table sur une croissance organique comprise entre 3% et 5% en moyenne par an d'ici à 2021 et une progression de sa marge opérationnelle.

Sur le SBF 120, Eramet était recherché, après que le secteur des matières premières enregistre les hausses les plus marquées, grâce entre autres à la progression des cours du pétrole. Dans son sillage Technip FMC s’adjuge 1,31%

A l’inverse les secteurs défensifs à l’image du secteur des biens de consommation sont mal orientés. L’Oréal signe la plus forte baisse du CAC avec un repli de 2,49% suivi de Carrefour  et de Danone qui perdent respectivement 1,56% et 1,4%.

Dans le même secteur, Casino continue perd du terrain, toujours plombé par les analystes de Barclays qui ont abaissé la veille leur objectif de cours de 38 à 34 euros. Les analystes estiment en effet que le groupe risquait d'être à nouveau en situation de cash flow négatif cette année.

Idem pour Pernod Ricard qui recule de 1,77% après avoir estimé être en mesure de dégager une solide croissance organique à moyen terme en Asie grâce à une démographie porteuse, aux fruits de la réorganisation de ses activités et au puissant levier du numérique,  selon son PDG, Alexandre Ricard.


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