Le marché parisien termine au plus haut du jour à 5526 points, en légère hausse de 0,26% après avoir passé l’essentiel de la séance à végéter autour de l’équilibre. La tendance s’est montrée très prudente dans l’attente du rapport mensuel sur l’emploi américain qui s’est avéré mitigé puisque seulement +164.000 emplois ont été créés en avril, au lieu de + 190 000 anticipés. Toutefois ce mauvais chiffre est compensé par un recul surprise du taux de chômage qui tombe à 3,9% contre 4,1% en mars... et par une inflation salariale qui reste extrêmement sage…de quoi rassurer sur les anticipations d ‘inflation aux Etats-Unis.
Du coté des valeurs, le secteur bancaire, qui clôture en nette baisse a plombé la tendance. Plus forte baisse du SBF 120, Société Générale a pâti au premier trimestre d'une nette contraction de ses activités de marché, notamment dans l'obligataire et les changes, même si la banque de détail, montre des signes de stabilisation.
Sanction un peu moins forte pour BNP Paribas qui déçoit tout de même le marché après avoir annoncé un premier trimestre marqué par des effets de change défavorables et par un contexte de marché moins favorable.
Du côté des réactions des analystes suite à ces résultats, Kepler Cheuvreux note que les activités de la Société générale dans la banque de détail en France, où les revenus sont en ligne avec les attentes, ont permis de limiter les dégâts. Pour BNP Paribas, les analystes estiment que la performance de la banque de financement et d'investissement est globalement faible en comparaison de ses concurrents américains.
Plus forte hausse du SBF 120 Maisons du Monde a annoncé une hausse de 11,5% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, à 225 millions d'euros et a confirmé ses objectifs annuels
Dans le vert également, ALD, le spécialiste de la location de voitures longue durée a confirmé ses objectifs 2018 et publié un bénéfice net trimestriel en baisse de 4,8% et fait état d'une marge brute stable sur la période.
A l’inverse, Air France KLM recule alors que la compagnie prévoit une nette dégradation de son résultat d'exploitation cette année sous l'effet conjugué des grèves à Air France et de la remontée du cours du pétrole, malgré des réservations bien orientées pour l'été.