Gift, elle, a fui le Nigeria il y a plus de trois ans. Elle vit en colocation dans un appartement mis à disposition par l'organisation catholique Caritas. Comme 12 000 autres personnes, elle détient un permis humanitaire et a ainsi pu suivre une formation dans la restauration. Un parcours désormais impossible : le permis humanitaire a été supprimé, remplacé par des titres de séjours plus courts. Avec la nouvelle loi, les petites structures s'inquiètent aussi pour leur avenir. Les 146 000 demandeurs d'asile seront bientôt regroupés dans des centres plus grands et les allocations réduites de 35 à 18 euros par jour par personne. À Milan, 5000 demandeurs d'asile sont accompagnés et logés dans ces centres. Pour l'opposition de centre gauche, le décret Salvini pousse des milliers de personnes dans la clandestinité. Plus de contrôles, moins de dépenses et priorité aux Italiens : la majorité d'extrême-droite dit vouloir en finir avec le laxisme du passé. L'Italie de Salvini entend repousser les migrants en mer Méditerranée et réclame un meilleur traitement des demandes d'asile entre les 27.
À Milan, la nouvelle des demandeurs d'asile
Gift, elle, a fui le Nigeria il y a plus de trois ans. Elle vit en colocation dans un appartement mis à disposition par l'organisation catholique Caritas. Comme 12 000 autres personnes, elle détient un permis humanitaire et a ainsi pu suivre une formation dans la restauration. Un parcours désormais impossible : le permis humanitaire a été supprimé, remplacé par des titres de séjours plus courts. Avec la nouvelle loi, les petites structures s'inquiètent aussi pour leur avenir. Les 146 000 demandeurs d'asile seront bientôt regroupés dans des centres plus grands et les allocations réduites de 35 à 18 euros par jour par personne. À Milan, 5000 demandeurs d'asile sont accompagnés et logés dans ces centres. Pour l'opposition de centre gauche, le décret Salvini pousse des milliers de personnes dans la clandestinité. Plus de contrôles, moins de dépenses et priorité aux Italiens : la majorité d'extrême-droite dit vouloir en finir avec le laxisme du passé. L'Italie de Salvini entend repousser les migrants en mer Méditerranée et réclame un meilleur traitement des demandes d'asile entre les 27.