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Quels produits d’épargne choisir pour financer les études de vos enfants?
Dernière mise à jour le : 10/10/2022

Pour pouvoir financer les études de ses enfants, il est important de s’y préparer à l’avance crédit photo : Antonio Guillem/Shutterstock / Antonio Guillem

Pour pouvoir financer les études de ses enfants, il est important de s’y préparer à l’avance crédit photo : Antonio Guillem/Shutterstock / Antonio Guillem

Pour pouvoir financer les études de ses enfants, il est important de s'y préparer à l'avance. Les études des enfants constituent un budget conséquent. Le coût d'une école de commerce se situe aux alentours de 15.000 euros par an. Voici quelques pistes pour vous vous y aider.

Sommaire:

  • Des études plus longues c'est plus de budget à prévoir
  • Prévoir un budget pour le logement ou un investissement locatif pour les résidents dans des zones excentrées
  • L'assurance-vie, un outil tout terrain à utiliser dès la naissance
  • Le livret A, une fausse bonne idée

Des études plus longues c'est plus de budget à prévoir

Avec l'allongement des études, les jeunes entrent de plus en plus tardivement dans la vie active. La période transitoire entre la fin du lycée et le premier emploi peut ainsi durer à minima entre 3 et 5 ans. Cela suppose un budget conséquent: si les frais d'inscription à l'Université sont relativement modérés (ils stagnent en 2022 à 170 euros par an pour les licences et à 243 euros pour les masters), ils sont bien supérieurs dans les écoles d'ingénieurs (ils démarrent à 601 euros, sont en moyenne de 2500 euros et peuvent aller dans les très bonnes écoles jusqu'à 6 333 euros pour une année) et dans les écoles de commerce et privées (jusqu'à plus 15.000 euros).

A cela s'ajoutent dans tous les cas les dépenses liées aux loisirs et souvent au logement, notamment si l'étudiant part faire ses études à l'étranger. Il est nécessaire d'épargner le plus tôt possible pour faire face à ce type de dépenses et assurer l'avenir de ses enfants .

Prévoir un budget pour le logement ou un investissement locatif pour les résidents dans des zones excentrées

Le poste de dépense le plus élevé concerne le logement. Tous les étudiants sont concernés à un moment donné par la nécessité de se loger. Les personnes situées dans des zones excentrées où elles ne peuvent trouver une formation doivent y songer dès le baccalauréat en poche.

Il est fréquent de devoir louer un logement dans une zone tendue. Les résidences universitaires permettent de se loger à un tarif compétitif, mais elles sont difficiles d'accès. L'intérêt est donc d'investir sur du long terme et d'acheter un studio à crédit afin de le louer en attendant que son enfant soit en âge de l'occuper.

Avec des taux d'intérêt plafonnant à environ 2% en 2022 (les taux sont remontés sous l'effet de l'inflation), le crédit reste encore attractif et permet d'acquérir des petites surfaces y compris dans des zones tendues et de les louer. Selon le site d'un courtier reconnu, pour un emprunt de 200.000 euros constituant la somme minimale pour un achat à Paris, il faut compter des mensualités d'environ 1200 euros avec un remboursement sur 15 ans. Cet investissement suppose un effort d'épargne mensuel se situant autour de 300 euros et surtout de s'y prendre suffisamment tôt pour pouvoir loger son enfant à moindre frais.

A noter

Il est possible d'investir dans des OPCI (Organisme de placement collectif immobilier) dédiés aux résidences étudiantes. Cela permet de mutualiser les risques, de toucher des revenus et d'investir sur un marché où la demande en logement étudiant est forte.

L'assurance-vie, un outil tout terrain à utiliser dès la naissance

Si l'investissement locatif est la solution pour quelques-uns, l'assurance-vie quant à elle est la solution pour tous. En effet, il est possible d'ouvrir un contrat d'assurance-vie à son enfant dès la naissance et tout au long de son enfance et d'y placer régulièrement de l'épargne afin de constituer un capital.

Plus la durée d'épargne longue, plus il est possible d'investir en actions à travers des unités de compte (UC) et donc d'augmenter l'espérance de rendement. Il est nécessaire aussi d'investir une partie du contrat dans un fonds en euro (dont les rendements se situaient en 2021 à 1,3%) afin de sécuriser les investissements. Un conseiller en gestion de patrimoine peut vous aider à déterminer la juste répartition entre le fonds en euro et les UC en fonction de l'horizon d'investissement. Ainsi votre enfant pourra disposer d'un capital lorsqu'il en aura besoin. Ce capital sera soumis à un faible niveau d'imposition, puisqu'il est exonéré d'impôt sur les plus-values au-delà d'une durée de détention de 8 ans.

Le livret A, une fausse bonne idée

L'assurance-vie comme solution d'épargne est bien meilleure que celle du livret A . En effet, traditionnellement les parents et les grands-parents ouvrent un livret A à la naissance d'un enfant et y placent de l'épargne et des cadeaux sous la forme d'un petit pécule aux fêtes de fin d'année et aux anniversaires.

Cependant, compte tenu de la rémunération du livret A, à savoir 2% depuis août 2022 alors que l'inflation se situe actuellement à 5,9% en septembre 2022, cette solution n'est pas attractive car elle détruit le capital. Pour construire un patrimoine pour son enfant, il faut donc utiliser des solutions plus dynamiques comme l'assurance-vie.

Dans tous les cas de figure, l'effort d'épargne doit commencer le plus tôt possible pour être le moins douloureux possible.

Le PEA, un outil dynamique pour se constituer un capital

Ces sommes peuvent être investies progressivement dans des actions ou dans le cadre d'OPCVM investis en actions ou dans des fonds diversifiés. Pour tous ceux qui ne sentent pas à l'aise avec la Bourse, il existe de nombreuses solutions en gestion pilotée, où la gestion des sommes investies est déléguée à une société de gestion reconnue.

Parmi les solutions possibles, figure aussi le plan d'épargne en actions (PEA). Comme l'assurance-vie, le PEA est exonéré d'impôt sur les plus-values au-delà d'une période de détention de 5 ans. Il est donc intéressant dans une optique à moyen/long terme. Il est possible d'investir jusqu'à 150.000 euros dans un PEA par personne, donc 300.000 pour un couple sans enfants majeurs.

Attention, il ne faut pas confondre le PEA avec le PEA Jeunes, dont le plafond est limité à 20.000 euros et qui est souscrit par des jeunes de 18 à 25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents.