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Les principes généraux de la retraite complémentaire
Dernière mise à jour le : 14/05/2019

goodluz/Shutterstock / goodluz

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La retraite complémentaire obligatoire vient compléter la retraite de base servie par la Sécurité Sociale. Toutes les professions en bénéficient. Comme pour le régime de base, la retraite complémentaire est fondée sur le principe de la répartition et la solidarité entre les cotisants.

La retraite complémentaire, le deuxième pilier de la retraite obligatoire

La retraite complémentaire vient «compléter» la pension servie par la Sécurité Sociale, appelée «retraite de base», versée par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV). Elle constitue le deuxième pilier de la retraite obligatoire. Ainsi, une fois arrivé à la retraite, vous touchez deux types de pension: votre retraite de base et votre retraite complémentaire.

En France depuis 1972, toutes les professions bénéficient d’un régime de retraite complémentaire obligatoire. Le plus connu est celui des salariés du privé, l’ Arrco (Association pour le Régime de Retraite Complémentaire des salariés).

A savoir

Au 1er janvier 2019, l’Arrco fusionne avec l’ Agirc (Association générale des institutions de retraite des cadres).

Toutefois, il en existe d’autres:

  • L’Ircantec (Institution de Retraite Complémentaire des Agents Non Titulaires de la fonction publique d’Etat et des Collectivités) pour le personnel contractuel de la fonction publique d’Etat et territoriale.
  • La SSI (Sécurité Sociale des Indépendants), en remplacement du RSI, pour les artisans et les commerçants.
  • La MSA (Mutualité Sociale Agricole) pour les agriculteurs.
  • La RAFP (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique) pour les membres des fonctions publiques d’Etat, territoriale et hospitalière.

A noter

Les régimes spéciaux (SNCF, RATP...) assurent eux-mêmes la gestion de la retraite complémentaire de leurs affiliés.

La retraite complémentaire: un système par répartition et par points

Comme le régime de base, la retraite complémentaire est fondée sur la répartition. Concrètement, les actifs payent les pensions des retraités d'aujourd'hui. L’équilibre d’un système par répartition dépend du rapport entre le nombre de cotisants et le nombre des retraités, de l’âge autorisé du départ à la retraite à taux plein et du montant des cotisations versées par les actifs.

Ce système par répartition est également basé sur la solidarité. En effet, certaines catégories de personnes peuvent acquérir des droits à la retraite, sans cotiser pour autant. C’est le cas des chômeurs (avec une distinction en termes de droits entre les périodes de chômage indemnisé et non-indemnisé), les salariés en arrêt maladie, pour partie, et les parents en congé parental. Par ailleurs, les personnes âgées de plus de 65 ans et n’ayant pas cotisé suffisamment ou jamais cotisé peuvent percevoir une Allocation de solidarité aux personnes âgées (minimum vieillesse).

Les régimes complémentaires sont libellés en points. Et non pas en trimestres comme le régime de retraite de base. Chaque mois ou trimestre, les actifs (et leurs employeurs, éventuellement) versent leurs cotisations aux caisses de retraites complémentaires. Ces cotisations sont transformées en points. Lorsque l'affilié part en retraite (on parle alors de «liquidation»), les points acquis durant sa carrière sont transformés en numéraire selon leur valeur.

L’épargne, en «complément du complément»

Nombre de Français anticipent la perte de revenus liée à leur départ en retraite. D’autant que les modalités de départ sont régulièrement durcies face au déséquilibre des systèmes actuels lié au faible nombre d’actifs par rapport à celui de retraités. Pour que la cessation d’activité ne rime pas avec une trop forte baisse de leur niveau de vie, ils épargnent et s’assurent ainsi un revenu ou un capital supplémentaire. Le PERP (Plan d’Epargne Retraite Populaire), l’assurance-vie, les contrats Madelin et la Préfon, le cas échéant, sont le plus souvent plébiscités. Tout comme l’investissement immobilier (résidence principale mais également immobilier locatif).

La retraite complémentaire est obligatoire pour toutes les professions. Elle vient compléter la retraite de base de la Sécurité Sociale. Elle est régie par le principe de la répartition. Elle est libellée en points et non en trimestre, à la différence de la retraite de base.