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Agent du fisc, je vous préviens : ces profils seront ciblés en 2025
information fournie par Grazia 21/08/2025 à 17:03

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L’année 2025 marque un tournant dans la stratégie de contrôle fiscal. Avec une volonté affirmée de lutter contre la fraude et d’optimiser les recettes publiques, l’administration fiscale met en place des mesures ciblées.

L’ administration fiscale ne laisse rien au hasard lorsqu’il s’agit de vérifier les déclarations des contribuables. Grâce à des algorithmes avancés et à l’intelligence artificielle, les contrôleurs scrutent les incohérences et les pratiques suspectes. Certains profils sont particulièrement surveillés, et les méthodes de sélection des dossiers évoluent pour maximiser l’efficacité des contrôles .

Les profils fiscaux sous haute surveillance cette année, selon un agent du fisc

Les déclarations incohérentes

Les agents du fisc commencent par analyser les déclarations de revenus avec une attention particulière aux incohérences flagrantes. Lorsqu’un contribuable affiche des frais professionnels excessifs par rapport à ses revenus, cela soulève immédiatement des interrogations. Par exemple, une personne déclarant 20 000 euros de revenus avec 18 000 euros de frais réels suscite des doutes sur la viabilité économique de son activité. Ces anomalies sont souvent détectées grâce aux algorithmes de l’administration fiscale, qui repèrent les écarts inhabituels et les signalent aux contrôleurs. Une fois identifiées, ces déclarations sont mises de côté pour une analyse approfondie, pouvant déboucher sur une demande de justificatifs ou un contrôle fiscal ciblé , rapporte Le Journal des Femmes .

Les comptes bancaires non déclarés

Les autorités fiscales intensifient leur surveillance des comptes bancaires détenus à l’étranger, une pratique souvent associée à l’évasion fiscale. Tout compte non déclaré peut entraîner une amende allant de 1 600 à 2 000 euros, voire davantage si le pays concerné n’a pas signé d’accord de coopération avec la France. Les transactions suspectes , telles que des virements inhabituels ou des dépôts en liquide conséquents, sont scrutées par les services fiscaux, qui utilisent des outils numériques avancés pour repérer les flux financiers douteux.

Les fraudes à la TVA et aux crédits d’impôt

La TVA représente une source majeure de revenus pour l’État, ce qui explique pourquoi les fraudes dans ce domaine sont particulièrement ciblées. Les entreprises qui manipulent leurs déclarations pour réduire artificiellement leur TVA due ou qui omettent de reverser la taxe collectée sont dans le viseur du fisc. De même, les crédits d’impôt liés aux frais de garde d’enfants ou aux avantages fiscaux sont scrutés pour éviter les abus. En 2025, l’administration fiscale a renforcé ses contrôles en exigeant des justificatifs plus détaillés avant d’accorder certains crédits d’impôt, précise le site legifiscal.fr.

Quelles sont les nouvelles stratégies de contrôle fiscal ?

L’intelligence artificielle au service de l’administration fiscale

L’administration fiscale s’appuie désormais sur des technologies avancées pour affiner ses contrôles et détecter les fraudes plus efficacement. Grâce à l’intelligence artificielle, les contrôleurs fiscaux disposent d’outils numériques capables d’analyser des millions de déclarations en un temps record. Ces systèmes repèrent les incohérences, croisent les données bancaires et fiscales, et génèrent des listes d’ anomalies à examiner .

Une approche plus flexible

Tous les dossiers identifiés ne font pas systématiquement l’objet d’un contrôle approfondi . L’administration fiscale adopte une approche plus pragmatique, permettant aux agents de prioriser les cas les plus pertinents. Si un contribuable est non imposable ou si l’anomalie détectée semble mineure, les contrôleurs peuvent choisir de ne pas poursuivre la procédure. Cette flexibilité vise à éviter les contrôles inutiles et à concentrer les efforts sur les fraudes avérées , améliorant ainsi l’efficacité du système fiscal.

Le droit à l’erreur

Depuis quelques années, l’administration fiscale prend en compte la bonne foi des contribuables et leur accorde une marge de correction. En cas d’erreur involontaire, les pénalités sont réduites à 10 % au lieu de 20 à 40 %, permettant aux particuliers de régulariser leur situation sans subir de lourdes sanctions. De plus, un service de correction en ligne est mis à disposition pour ajuster les déclarations après leur validation. Cette mesure vise à encourager la transparence et à éviter des sanctions disproportionnées pour des erreurs de déclaration mineures.

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