Entre 30 et 50 ans, il faut se constituer une épargne crédit photo : Shutterstock
Entre 30 et 50 ans, il convient d’assumer une hausse du budget familial liée à l’arrivée des enfants et épargner pour plus tard. Le tout en se lançant, le plus souvent, dans l’acquisition de son logement. Pour affronter sereinement cette période de la vie active, il faut éviter de commettre certaines erreurs dont les conséquences s’avèrent fâcheuses.
Sommaire:
- Erreur n° 1: s’étrangler avec des mensualités de crédit immobilier trop élevées
- Erreur n° 2: ne pas budgétiser les dépenses liées à vos enfants
- Erreur n° 3: ne pas assurer la sécurité de son conjoint et de ses enfants
- Erreur n° 4: penser que la retraite, c’est un problème de «vieux»
- Erreur n° 5: faire l’impasse sur l’assurance-vie ou se limiter aux fonds en euros
- Erreur n° 6: oublier de défiscaliser grâce au PER
- Erreur n° 7: ne pas alimenter régulièrement son PEA
Erreur n° 1: s’étrangler avec des mensualités de crédit immobilier trop élevées
Selon un sondage effectué par OpinionWay pour le groupe Artémis en février 2020, 78% des sondés jugent «essentiel ou important» le fait de devenir propriétaire de son logement. Entre 30 et 50 ans, il est courant de passer à l’acte.
Toutefois, cette volonté de devenir propriétaire ne doit pas vous conduire à oublier les contraintes financières d’un achat immobilier. Ainsi, la limite d’endettement fixée par les banques reste un plafond et non un objectif vers lequel tendre obligatoirement. Il est intéressant de profiter des taux d’intérêt bas pour payer des mensualités raisonnables. Et non pas pour se mettre en difficulté. Conservez une marge de manœuvre: elle peut vous être utile plus tard pour l’achat d’une résidence secondaire à crédit ou pour faire face à un éventuel coup dur.
Erreur n° 2: ne pas budgétiser les dépenses liées à vos enfants
Entre 30 et 50 ans, vous devez tenir compte du poids grandissant des enfants dans le budget familial. Au cours de leurs années de primaire et de secondaire, leurs activités extrascolaires vont constituer une charge récurrente.
Par la suite, leurs études vont représenter une dépense significative si vous souhaitez les aider. Il s’agit donc d’anticiper cette charge financière en sécurisant le plus tôt possible des fonds sur un placement sans risque de type Plan d’Épargne Logement ou assurance-vie.
Erreur n° 3: ne pas assurer la sécurité de son conjoint et de ses enfants
Personne n’est à l’abri d’un accident ou d’une maladie grave. Il est important de penser à protéger son conjoint et ses enfants. En cas de disparition d’un des deux parents, la perte de revenus peut être significative.
Dans cette optique, un contrat de prévoyance , obligatoire pour les cadres, est utile. Il couvre les risques de décès, de maladie, d’invalidité ou de dépendance. Toutefois, il est possible d’opter pour une prévoyance renforcée en souscrivant un contrat individuel incluant une rente au bénéfice de son conjoint ou bien une rente éducation pour ses enfants.
En termes de succession, le mariage offre une meilleure sécurité patrimoniale pour le conjoint que le PACS . En outre, une pension de réversion est uniquement possible pour les couples mariés. Ainsi, dans le cas d’un couple pacsé ou en concubinage, il faut se poser la question du mariage.
Erreur n° 4: penser que la retraite, c’est un problème de «vieux»
La retraite, c’est-à-dire la fin du travail, beaucoup de monde en rêve et personne ne la prépare suffisamment. Pourtant, la retraite n’est pas un sujet réservé aux plus de 50 ans. À la retraite, la baisse de revenus peut être conséquente, notamment pour les chefs d’entreprise ou les professions libérales. Même pour les salariés, le taux de remplacement du salaire est souvent décevant.
Il faut donc se préparer à subir ce virage financier en se constituant une épargne de précaution et surtout de rendement pour la retraite. L’effort doit se faire dans la durée pour être le moins douloureux possible.
Erreur n° 5: faire l’impasse sur l’assurance-vie ou se limiter aux fonds en euros
Dans le cadre de la stratégie patrimoniale à mettre en place dès la trentaine, l’assurance-vie conserve une place importante. Un contrat d’assurance-vie ne se limite pas aux fonds en euros dont la baisse de rendement est pointée du doigt depuis plusieurs années. Ainsi, au sein d’un contrat, vous pouvez investir sur des unités de compte, c’est-à-dire des fonds investis sur les marchés financiers (actions, obligations, ETF) et parfois sur des titres-vifs (actions en direct).
En outre, un contrat d’assurance-vie est une enveloppe défiscalisante. En effet, les gains réalisés sont soumis à une fiscalité attractive. Dans le même temps, ce produit constitue un outil de transmission permettant de réduire considérablement les droits de succession en cas de décès du titulaire.
Erreur n° 6: oublier de défiscaliser grâce au PER
Vous souhaitez défiscaliser, c’est-à-dire réduire le montant de vos impôts, tout en investissant pour votre retraite? Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est fait pour vous. Chaque année, vous pouvez réaliser des versements volontaires sur votre PER et les déduire de vos revenus.
Les sommes versées peuvent être investies de la même manière que sur un contrat d’assurance-vie (fonds en euros, unités de compte et parfois titres vifs…). Au fil du temps, vous avez la possibilité de réaliser des arbitrages entre vos fonds. À la retraite, il est possible de récupérer les sommes versées sous la forme d’un capital ou d’une rente.
Erreur n° 7: ne pas alimenter régulièrement son PEA
L’investissement en Bourse doit s’entendre dans la durée. Ainsi, il est recommandé d’alimenter régulièrement son Plan d’Épargne en Actions (PEA) . Celui-ci vous permet d’investir sur les actions européennes et de profiter d’une fiscalité attractive (seuls les prélèvements sociaux sont dus sur les gains).
En outre, la loi Pacte a simplifié le fonctionnement du PEA. Désormais, après 5 ans de détention, vous êtes libre d’opérer des retraits en cas de besoin sans que cela n’entraîne la clôture du plan . Et ces retraits ne vous empêchent pas de réaliser ensuite des versements. Bref, les sommes ne sont plus bloquées.
À savoir
Si vous voulez investir hors d’Europe, le compte-titres reste nécessaire. Bien que fiscalisé, il représente un outil complémentaire au PEA.
Combien coûte un enfant?
Selon l’Insee, l’arrivée d’un enfant provoque une hausse de +20% des dépenses d’un ménage. Et d’après les données du ministère des Solidarités et de la Santé, le coût moyen d’un enfant ressort à 9.000 euros par an, soit 180.000 euros sur 20 ans. Toutefois, ce montant intègre des dépenses qui sont en partie prises en charge par l’État (aide à la garde des jeunes enfants, scolarité gratuite, Caisse d’allocations familiales…). En outre, ce montant masque des disparités selon le niveau de vie des foyers.
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