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Dans ce village huppé du littoral français, les héritiers ne peuvent plus payer les droits de succession
information fournie par Boursorama avec Newsgene 15/07/2025 à 14:39

Les prix de l'immobilier ont explosé au Cap Ferret au cours des dernières décennies. (illustration) (cocoparisienne / Pixabay)

Les prix de l'immobilier ont explosé au Cap Ferret au cours des dernières décennies. (illustration) (cocoparisienne / Pixabay)

Face à l’explosion des prix de l’immobilier au Cap Ferret (Gironde), de nombreuses familles ne peuvent plus assumer les frais de succession et sont contraintes de vendre. Pour endiguer cet "exode forcé", un élu local plaide pour un allégement fiscal sous certaines conditions.

Le Cap Ferret se vide de ses habitants. En raison des biens immobiliers estimés à plusieurs millions d'euros, bon nombre d'héritiers ne parviennent plus à régler les frais de succession. Conséquence : les biens en question sont mis en vente et deviennent souvent des résidences secondaires. Un problème que souhaite régler Thomas Sammarcelli, conseiller municipal de Lège-Cap Ferret, en limitant la pression fiscale, rapporte France 3 Nouvelle-Aquitaine .

Au Cap Ferret, seulement 17 % des habitations sont des résidences principales. "Le prix moyen du mètre carré d'une maison est à peu près de 2 300 euros en moyenne en France. Sur la commune de Lège-Cap Ferret, ça peut aller de 5 000 à 15 000, 20 000 euros le mètre carré", assure l'élu. Ce dernier affirme que des biens qui valaient 150 000 euros il y a quelques dizaines d'années valent maintenant 1,5 million d'euros.

Des frais de succession réduits de 50 % au Cap Ferret ?

Les héritiers ne peuvent donc pas toujours conserver le bien de leur proche décédé puisque les frais de succession sont calculés en fonction de la valeur de ce bien. Le taux d’imposition varie ainsi de 5 % pour une valeur inférieure à 8 072 euros à 40 % à partir de 902 839 euros, et même 45 % au-delà de 1,8 million d’euros. Thomas Sammarcelli veut donc alléger cette fiscalité de 50 %, mais sous certaines conditions.

Le bien en question doit ainsi avoir été la résidence principale du défunt pendant les 10 années précédant le décès. L'un des héritiers doit aussi s'engager à résider dans le lieu pendant les dix prochaines années et il ne peut pas le mettre en location saisonnière ou l'affecter à un usage commercial. L'élu cherche le soutien des députés pour qu'un texte soit proposé au Parlement.

9 commentaires

  • 18:22

    L’héritage: rien de tel pour créer un nation de rentiers qui ne vont prendre aucun risque. On taxe déjà trop le travail et on veut réduire le taux de prélèvements sur des baraques qui dépassent le million. L’héritage étant la première des inégalités je propose qu’on le supprime. Ça évitera aux héritiers de payer !


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