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DPE et loi Climat et Résilience : l’impact est déjà visible sur le marché immobilier parisien
information fournie par Mingzi 22/02/2023 à 08:25

Crédit photo : 123RF

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L'immobilier parisien est constitué à 35 % de passoires énergétiques. Recul des prix, boom des mises en vente… une étude fait le point sur les conséquences de la loi Climat et Résilience et des réformes liées au DPE.

La loi Climat et Résilience a engendré la mise en place de plusieurs mesures. Depuis août 2022, les baux des logements dont le DPE ( diagnostic de performance énergétique ) est classé F ou G sont soumis à l'indexation des loyers sur l'IRL et les propriétaires n'ont plus la possibilité d'appliquer un complément de loyer. Depuis janvier 2023, les biens dont la consommation d'énergie est supérieure à 450 kWh (G +) sont exclus du marché locatif. Les logements classés G deviendront impropres à la location en 2025, ceux classés F en 2028 et ceux notés E en 2034. Faute de rénovation, ces logements ne pourront donc plus être loués. Enfin, le DPE est désormais obligatoire et doit figurer sur toute annonce immobilière, qu'elle soit passée en direct ou via une agence immobilière.

C'est à Paris que l'on compte le plus de passoires thermiques

Selon une étude menée par Opinionway pour SeLoger, c'est à Paris que l'on dénombre le plus de passoires énergétiques : 35 % des biens immobiliers y sont classés F ou G au DPE contre 17 % en moyenne sur l'ensemble du territoire national. Et il semblerait que l'effet DPE commence à se faire sentir.

Le marché locatif parisien est particulièrement impacté

Le marché locatif parisien est particulièrement impacté car 30 % des passoires énergétiques louées en France sont parisiennes ! De nombreux propriétaires parisiens ont fait le choix de vendre les passoires thermiques qu'ils avaient précédemment mis en location plutôt que d'y réaliser des travaux de rénovation pour continuer à les louer. En effet, sur les 12 derniers mois, le nombre de passoires thermiques mises en location a reculé de 60 % alors que dans le même temps, celui des autres biens n'a baissé que de 40 %.

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Logement : toujours plus de passoires énergétiques

À la vente, l'impact sur les prix est déjà visible

Sur le marché de la vente, fin 2022, l'étiquette énergétique était mentionnée dans 83 % des annonces contre seulement 70 % un an plus tôt. Le nombre d'annonces mises en ligne sur le site SeLoger pour des biens immobiliers classés F ou G a été multiplié par 4 entre le 1er juillet 2021 et le 1er janvier 2023, passant d'une centaine à plus de 400. Ils représentent désormais 37 % des logements parisiens mis en vente sur SeLoger, contre seulement 17 % en juillet 2021.

Or, une mauvaise note au DPE est devenue un véritable frein à la visite : en 2022, plus de la moitié des acheteurs n'ont visité que des biens ayant un bon DPE ou considéraient un mauvais DPE comme un argument de négociation. En 2023, cette proportion pourrait grimper à 90 %, selon l'étude Opinionway-SeLoger.

L'impact sur les prix des logements concernés est déjà visible. Depuis juillet 2021, le prix de vente des passoires énergétiques parisiennes a reculé de 3,7 % en moyenne alors que celui des logements mieux classés a baissé de seulement 2,4 % dans la capitale.

1 commentaire

  • 22 février 10:53

    Tout un blabla verbeux pour conclure que les prix sont en légère baisse à Paris, et que l'écart est faible entre les passoires thermiques et les autres.


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