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Réforme des retraites : ciblé par Emmanuel Macron, Laurent Berger appelle le président à "garder ses nerfs"
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/04/2023 à 09:37

"Faut arrêter, on n'est pas dans la cour d'école", a déploré le syndicaliste, qui dénonce les mensonges d'Emmanuel Macron.

Laurent Berger à Paris, le 5 avril 2023. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Laurent Berger à Paris, le 5 avril 2023. ( AFP / BERTRAND GUAY )

"Il va finir par se mettre à dos l'ensemble des organisations syndicales". Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé mercredi 5 avril Emmanuel Macron à garder son calme alors que le président et son entourage multiplient les attaques contre la CFDT.

"J'appelle au calme. J'appelle à garder ses nerfs. J'appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases (...) sinon il va finir par se mettre à dos l'ensemble des organisations syndicales", a déclaré Laurent Berger sur BFMTV visiblement excédé contre ces propos.

Depuis la Chine où le chef de l'État est en déplacement, l'entourage d'Emmanuel Macron a ciblé mercredi l'intersyndicale et en particulier la CFDT et son secrétaire général qui ont parlé à la sortie d'une réunion avec Élisabeth Borne de "crise démocratique" à propos du conflit sur les retraites. L'entourage du chef de l'État a également estimé qu'"aucune force sociale et politique, d'opposition", n'avait "voulu entrer dans un compromis et porter un autre projet".

Pas une "cour d'école"

"Pour la première fois de son histoire contemporaine, la CFDT n'a pas proposé un autre projet ", a-t-on déploré de même source. "La réponse c'était: rien." Ces propos font écho à de précédentes déclarations du chef de l'État lors d'une interview télévisée le 22 mars.

Sur BFMTV , Laurent Berger a une nouvelle fois qualifié ces allégations de "mensonge" comme il l'avait déjà fait après l'interview du président de la République.

"Ça fait deux fois qu'on pointe la CFDT en termes de responsabilité, il n'y en aura pas trois... Ça suffit maintenant", s'est-il ému. "Faut arrêter, on n'est pas dans la cour d'école , a-t-il encore dit. Nous on n'est pas dans un combat politique."

"Il n'y a pas d'affaire personnelle", a-t-il complété alors que les spéculations vont bon train sur une hypothétique animosité réciproque entre Emmanuel Macron et lui. "Le président de la République doit considérer qu'il y a une crise sociale, une crise démocratique avec un risque de montée de l'extrême droite" , a encore posé le leader cédétiste.

13 commentaires

  • 06 avril 15:01

    Je suis pour le système suisse et l'abandon de l'étatisme socialiste sclérosé dans lequel s'est installée la France, l'état est faible, laisse les privilégiés bénéficiant de rentes prospérer et des ultra minorités bruyantes revendiquer la "démocratie de la rue". On est au bout et le RN n'est pas une solution : c'est un clan qui vise une confiscation du pays à son profit, comme Poutine en Russie.


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