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Réforme des retraites : "Pas de crise démocratique", répond l'entourage de Macron aux syndicats
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/04/2023 à 14:50

"Si les gens voulaient la retraite à 60 ans c'est pas Emmanuel Macron qu'il fallait élire président de la République", ont fait savoir ses proches.

Emmanuel Macron à Pékin, en Chine, le 5 avril 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Emmanuel Macron à Pékin, en Chine, le 5 avril 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

L'entourage d'Emmanuel Macron a contesté mercredi 5 avril la "crise démocratique" évoquée par les syndicats après leur réunion avortée avec Élisabeth Borne. Le projet de réforme des retraites a été "porté, expliqué et assumé" par le président français, ont assuré ses proches.

"Qu'un président élu avec une majorité élue, certes relative, cherche à mener à bien un projet qui a été porté démocratiquement, ça ne s'appelle pas une crise démocratique", a dit l'entourage présidentiel en marge d'un déplacement en Chine. "On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet il a été porté, expliqué et assumé", a-t-il insisté en réponse aux syndicats après l'échec de leur rencontre avec la Première ministre.

"On s'est pas caché derrière son petit doigt", "il y a eu un processus démocratique" , a encore affirmé l'entourage du chef de l'État, en partageant l'état d'esprit de ce dernier.

L'intersyndicale qui combat la réforme des retraites a constaté mercredi un "échec" après cette rencontre de moins d'une heure à Matignon avec Élisabeth Borne qui a refusé, selon les syndicats, le retrait du texte. "On est en train de vivre une grave crise démocratique" , a estimé le dirigeant du syndicat CFDT Laurent Berger.

Les violences sont "la vraie menace"

L'entourage du chef de l'État a estimé qu'"aucune force sociale et politique, d'opposition", n'avait "voulu entrer dans un compromis et porter un autre projet". "Pour la première fois de son histoire contemporaine, la CFDT n'a pas proposé un autre projet", a-t-on déploré de même source. "La réponse c'était : rien."

"Si les gens voulaient la retraite à 60 ans c'est pas Emmanuel Macron qu'il fallait élire président de la République ou mettre en tête du premier tour", a précisé son entourage.

D'après ce proche du chef de l'État, "la menace démocratique" vient plutôt des "violences" qui émaillent la contestation de la réforme, et qui sont selon lui "légitimées" par des "responsables d'extrême gauche". "C'est ça la vraie menace pour la République", a-t-il martelé.

Il a toutefois estimé que la réunion de mercredi à Matignon était "importante" et le fait que tous les syndicats s'y soient rendus est "une marque de respect réciproque". Le contexte rendait difficile d'obtenir un succès, a-t-il relevé.

Selon cette source, le président Macron va prendre "des contacts" pour voir les syndicats après la décision du Conseil constitutionnel sur sa réforme.

20 commentaires

  • 06 avril 10:55

    Curieux comme certains partisans des pires dictatures se déclarent représentants du peuple, garants des libertés et donneurs de leçons pour la démocratie en jugeant plus légitimes les vociférations de la rue que des élections légales et institutionnelles. Leur embrigadement les pousse même à afficher une préférence pour des pays hostiles à la France, sous prétexte quils haïssent nos dirigeants! Mais la dictature des minorités agitées du bocal ne se substituera pas à la loi.


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