« L'Acte II sera-t-il synonyme de décélération », « Que reste-t-il désormais de l'ambition réformatrice du macronisme ? », « Le quinquennat est-il d'ores-et-déjà terminé ? »? Ces questions, médias, analystes, voire même parlementaires de la République en Marche se les sont posées au lendemain du Grand débat national. De toute évidence, le Président de la République les a entendues. Et ce soir, lors de ses v?ux pour l'année 2020, il y a répondu. L'année dernière, en plein chambardement, inédit par sa forme et son intensité, Emmanuel Macron avait, comme squelette de son allocution, formulé trois voeux: de « vérité », de « dignité », et d' « espoir ». Cette fois, changement de pied. Il a construit son discours autour d'une seule promesse, qui ravira ses sympathisants et révulsera ses opposants : je ne compte pas m'arrêter-là. « D'habitude, c'est le moment du mandat où l'on renonce à agir avec vigueur, pour ne surtout plus mécontenter personne, à l'approche des futures échéances électorales (?) Nous n'avons pas le droit de céder à cette fatalité. C'est l'inverse qui doit se produire », a-t-il assuré en introduction. En reprenant l'un des termes les plus chers au macronisme originel : non pas réformer, mais « transformer le pays », encore et toujours. Pour « nos enfants, et leurs enfants après eux », a-t-il poursuivi, dans une référence non dissimulée, tout ce...
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