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TotalEnergies et Engie en Russie : Bruno Le Maire évoque un "problème de principe" à travailler avec des proches du pouvoir russe
information fournie par Boursorama avec Media Services01/03/2022 à 09:44

D'autres majors pétrolières, comme les britanniques Shell et BP, ont annoncé se retirer de leurs projets en Russie et vendre les parts de sociétés russes qu'elles détenaient.

"Patrick Pouyanné (le PDG de TotalEnergies, ndlr) est parfaitement conscient de la gravité de la situation", a estimé Bruno Le Maire. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

"Patrick Pouyanné (le PDG de TotalEnergies, ndlr) est parfaitement conscient de la gravité de la situation", a estimé Bruno Le Maire. ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Bruno Le Maire a annoncé mardi 1er mars qu'il allait évoquer avec la direction de TotalEnergies de l'implantation du géant français en Russie, après l'invasion de l'Ukraine, évoquant un "problème de principe".

"Je vais en discuter avec les directions. Je crois qu'il y a désormais un problème de principe à travailler toute personnalité politique ou économique proche du pouvoir russe ", a estimé le ministre de l'Économie sur franceinfo , interrogé sur les activités des français TotalEnergies et Engie en Russie.

Des décisions dans "les jours qui viennent"

Concernant TotalEnergies, le ministre a assuré sur la radio France Info que "des décisions" seraient prises "dans les jours qui viennent" avec le groupe. "Avant d'annoncer une décision, je préfère en discuter avec le premier intéressé, Patrick Pouyanné (le PDG de TotalEnergies, ndlr), qui est parfaitement conscient de la gravité de la situation, il a une conscience aiguë de la gravité de la situation , du problème de principe que cela pose."

D'autres majors pétrolières, comme les britanniques Shell et BP, ont annoncé se retirer de leurs projets en Russie et vendre les parts de sociétés russes qu'elles détenaient.

Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi se séparer de ses parts dans plusieurs projets communs avec le groupe russe Gazprom en Russie, en raison de l'invasion russe en Ukraine. Au total, les parts de Shell valaient fin 2021 trois milliards de dollars et avaient généré un bénéfice ajusté de 700 millions de dollars l'an dernier. Leur cession aura un impact financier, conduisant à des dépréciations dans les comptes, a prévenu le groupe.

La major pétrolière britannique BP a annoncé dimanche qu'elle se désengageait du géant russe Rosneft dont elle détient une participation de 19,75%.

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10 commentaires

  • 01 mars10:48

    Quand tte quittera la Russie les chinois nous remplaceront sans aucun complexe .......


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