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Programme de Macron : Hidalgo dénonce une "violence sociale inouïe", Castaner raille des "incantations"
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/03/2022 à 09:10

La maire de Paris a souligné "l'urgence pour le peuple de gauche" de se dresser contre un programme de droite, inspiré, selon elle, des propositions de Valérie Pécresse.

Anne Hidalgo à Montrouge, le 15 mars 2022. ( AFP / THOMAS COEX )

Anne Hidalgo à Montrouge, le 15 mars 2022. ( AFP / THOMAS COEX )

Au soir de la présentation fleuve du programme présidentiel d'Emmanuel Macron, son adversaire socialiste, Anne Hidalgo a dénoncé jeudi 17 mars un projet d'une "violence sociale inouïe". Le président du groupe LREM à l'Assemblée, Christophe Castaner l'a en retour accusée de "nier la réalité".

"Il y a urgence pour le peuple de gauche. Ce que j'ai entendu tout à l'heure du programme d'Emmanuel Macron est d'une violence sociale inouïe", a souligné la candidate socialiste, lors d'un débat sur France 2 . Cette après-midi le mot pouvoir d'achat n'a même pas été prononcé . Ça nous en dit long sur ce qui attend les Français."

Elle a jugé que sur la question des retraites, le président, qui propose de reporter l'age de la retraite à 65 ans, devrait "payer des droit d'auteur à Valérie Pécresse", la candidate LR.

Face à elle, Christophe Castaner, ancien socialiste, a défendu le projet du président-candidat. "L'enjeu c'est de préserver notre modèle social, c'est de préserver notre retraite, mais c'est aussi la conquête de nouveaux droits", a-t-il assuré.

"Gauche de l'irréel"

"Comment vous, Christophe Castaner, vous pouvez vous inscrire dans un projet qui consiste à détruire systématiquement, méthodiquement toutes ces conquêtes sociales qui ont été portées par des députés, des élus de gauche, des syndicats, (...) qui se sont battus pour ces droits", lui a demandé Anne Hidalgo.

"Nous étions l'un et l'autre dans une majorité qui a augmenté les impôts des classes moyennes de 34 milliards d'euros pendant le quinquennat précédent. Cette majorité les a baissés de 26 milliards" , a rappelé Christophe Castaner, se disant non "pas de la gauche de l'irréel, mais de la gauche de la conquête du droit réel". "Non vous êtes de droite", a-t-elle répondu.

"Ce qui nous différencie, vous êtes dans l'incantation quand nous sommes dans l'action", a poursuivi Christophe Castaner. "Je suis dans la gauche du réel", a-t-elle rétorqué. "On peut vivre dans la nostalgie. Vous niez la réalité. La gauche est morte de cela", a rétorqué M. Castaner, l'invitant à "sortir de la caricature".

18 commentaires

  • 18 mars 13:01

    Cette Anne est plus butée qu'un ..... baudet !!!!


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