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Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon estime avoir "une très sérieuse probabilité d'arriver" au second tour, le duel Emmanuel Macron-Marine Le Pen "n'aura pas lieu"
information fournie par Boursorama avec Media Services 05/04/2022 à 11:30

Le candidat LFI à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon. ( AFP / LIONEL BONAVENTURE )

Le candidat LFI à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon. ( AFP / LIONEL BONAVENTURE )

"Emmanuel Macron ferait bien de se demander si réellement il est certain qu'il va se trouver" au second tour de la présidentielle, a déclaré le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon ce mardi 5 avril sur Sud Radio.

Le duel Emmanuel Macron-Marine Le Pen "n'aura pas lieu". Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI à la présidentielle, en est persuadé. "J'ai une très sérieuse probabilité d'y arriver. Monsieur Macron ferait bien de se demander si réellement il est certain qu'il va s'y trouver. Regardez les courbes !", a-t-il lancé sur l'antenne de Sud Radio ce mardi 5 avril.

A cinq jours du premier tour, tout pourrait donc basculer, selon le candidat. "Cela s'est passé comme ça à toutes les élections. Il y a 30 à 40% de personnes qui ne savent pas (encore pour qui voter)", a-t-il jugé. Puis de cibler la proposition de réforme des retraites à 65 ans d'Emmanuel Macron : "La personne qui a 62 ans et qui se dit 'en septembre je suis tranquille, je m'occupe de mes petits-enfants et du club de boules du village', on lui annonce 'non, t'en as encore pour trois ans de plus', si c'est quelqu'un dont le corps est déjà brisé par le travail, il se dit qu'il vaut mieux voter Mélenchon'."

A ceux qui souhaitent s'abstenir, le candidat LFI leur adresse un message : "Ayez la dignité de votre pays, de votre démocratie. Votez pour qui vous voulez, mais faites-le, c'est votre devoir, c'est votre droit, ça en vaut la peine. Si vous ne vous mêlez pas de la politique, c'est d'autres qui décident à votre place."

Troisième homme

Le candidat LFI bénéficie depuis la mi-mars d'une dynamique dans les intentions de vote qui lui permet de s'installer à la troisième place dans les enquêtes d'opinion. Il est à 15,5% dans un sondage Ifop Fiducial publié lundi, derrière Emmanuel Macron (27,5%) et Marine Le Pen (22%), qui elle aussi progresse.

Interrogé pour savoir s'il comptait sur le ralliement d'électeurs de la candidate RN Marine Le Pen, le candidat LFI, qui sera ce mardi en meeting à Lille, en chair et en os, et dans onze autres villes grâce à des hologrammes, a dit vouloir convaincre les électeurs "de tous les côtés". Il a estimé qu'aujourd'hui, il ne servait "à rien de revenir avec son joli petit collier de logos de partis" mais qu'il fallait simplement proposer des idées aux électeurs qui "acceptent vos idées ou les rejettent".

Interrogé pour savoir qui serait son Premier ministre s'il était élu, il a seulement répondu : "Le chef du gouvernement sera nécessairement quelqu'un qui est directement en prise avec le programme L'avenir en commun". Il a évoqué la possibilité que "les communistes" soient associés.

14 commentaires

  • 05 avril 12:59

    Moi j'ai envie de rigoler un bon coup, ce peuple soi-disant révolutionnaire ne devrait que valider mes propositions : interdiction à un parti politique de percevoir le moindre cent de l'étranger, suppression des subventions publiques aux partis, ils se débrouilleront avec leurs salaires, adhésions et dons, suppression des subventions aux syndicats et à la presse, et oui, c'est ça etre libre, mais ils veulent un état providence.


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