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Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon est "un obstacle à l'union de la gauche et à la conquête du pouvoir", affirme Carole Delga
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/07/2021 à 14:26

Selon la présidente socialiste de la région Occitanie, le leader insoumis, candidat à la prochaine présidentielle, "n'est plus de gauche".

La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, le 2 juillet 2021. ( AFP / SYLVAIN THOMAS )

La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, le 2 juillet 2021. ( AFP / SYLVAIN THOMAS )

Au micro de franceinfo mardi 6 juillet, la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga n'a pas mâché ses mots à l'encontre du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon. Le candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2022 "est bien sûr un obstacle à l'union de la gauche et à la conquête du pouvoir ", a-t-elle ainsi affirmé. Selon elle, le chef de file de La France insoumise "n'est pas dans une dynamique collective, lui, sa position, c'est 'mettez-vous derrière moi'."

" Pour moi, il y a une dérive de la part de Jean-Luc Mélenchon depuis plusieurs années, qui a connu un paroxysme avec les théories du complotisme. Je pense qu'il n'est plus de gauche. Je ne sais pas où il est, mais il n'est pas dans la bonne voie", a-t-elle estimé. "Quand on est de gauche, on défend la République, on est contre le communautarisme et on ne peut pas accréditer les thèses du complotisme", a-t-elle poursuivi, en expliquant toutefois différencier Jean-Luc Mélenchon des militants de La France insoumise "qui, sur le terrain, disent leur mal-être vis-à-vis des positionnements de plus de plus dérivant" du leader insoumis et "qui, dans leur majorité, ne se retrouvent pas dans cette dérive de Jean-Luc Mélenchon".

"Les Français et Françaises ont besoin d'un projet rassurant, ils n'ont pas besoin de rupture ou de radicalité. La rupture, la radicalité, ils la vivent depuis 18 mois dans leur quotidien avec la rupture du lien social, avec des ruptures de contrat de travail, avec des licenciements. Il faut un projet positif, rassurant", a ajouté la présidente de l'Occitanie, qui soutient une candidature de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo pour la prochaine présidentielle.

11 commentaires

  • 06 juillet 15:37

    Tant mieux, la gauche a deja assez fait de degats !


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