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Présidentielle 2022 : avec Valérie Pécrese, Emmanuel Macron a une "vraie" concurrence, estime Jean-Luc Mélenchon
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/12/2021 à 10:33

"Tout son système ça marchait très bien tant qu'il était confortablement assis sur la droite", a estimé l'Insoumis, pourquoi Emmanuel Macron est directement concurrencé par la candidature de Valérie Pécresse.

Jean-Luc Mélenchon à La Défense, le 5 décembre 2021. ( AFP / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT )

Jean-Luc Mélenchon à La Défense, le 5 décembre 2021. ( AFP / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT )

"Président de l'UE, candidat et président, ça fait trois chevaux à monter, je crains que ce soit trop." Jean-Luc Mélenchon s'est moqué d'Emmanuel Macron, "menacé d'enlisement" à quatre mois de l'élection présidentielle.

"On va s'ennuyer à mourir demain", a prédit l'Insoumis depuis Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, en référence à l'interview sur TF1 mercredi soir du chef de l'État.Il était arrivé en Guadeloupe quelques heures plus tôt pour le premier de ses cinq jours de visite aux Antilles.

"Je pense que le président est menacé d'enlisement, de dilution, tout son système ça marchait très bien tant qu'il était confortablement assis sur la droite , et qu'il en était en quelque sorte le porte-parole", a observé Jean-Luc Mélenchon. "Mais voilà qu'il y a de la concurrence, et une vraie, parce qu'elle (Valérie Pécresse, NDLR) vient de la droite au moins autant que lui. Et par certains côtés, elle est plus conventionnelle et plus apaisante que lui , qui paraît toujours extrêmement agité", a-t-il ajouté.

"Le bocal des cornichons européens"

"On a l'impression que le tapis est en train de se faire retirer sous ses pieds", a estimé le chef de file de La France insoumise, parlant de l'"interminable discours" d'Emmanuel Macron jeudi dernier sur la présidence française de l'UE qu'il endossera à partir de janvier.

"Je l'ai écouté, je me suis dit 'il va vouloir marquer le terrain avec une mesure ou une idée', mais on s'est fait suer à mourir, le fond était hypnotique, ça brillait, ça donnait mal au cœur, et j'ai l'impression que ça ne l'intéressait pas, il s'arrêtait, il lui manquait un mot...", a-t-il ironisé.

"Ça y est il est tombé dans le bocal des cornichons européens , et on ne comprend rien, c'est ultra techno, ça saoule tout le monde, et je me suis dit que si ça se trouve tout le reste va être comme ça". Emmanuel Macron "se croyait très malin de faire le président de l'UE, le candidat et le président de la France, mais ça fait trois chevaux à monter, je crains que ce soit trop", a dit Jean-Luc Mélenchon.

"Je suis un peu gourmand, j'attends de voir la suite et de comment il va se dépétrer d'un truc pareil... En ce moment il y a pas mal de gens qui sont encalminés, je ne vais pas faire semblant que ça me chagrine", a-t-il ajouté en souriant, en référence aux échanges récents tendus entre les camps Jadot et Hidalgo sur la proposition de cette dernière de faire une primaire à gauche.

14 commentaires

  • 16 décembre 18:06

    #MacronAgain 2022 en déplaise aux #gauloisrefractaire


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