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Guerre en Ukraine : les entreprises françaises se décident peu à peu à quitter la Russie
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/04/2022 à 11:58

La banque va céder la totalité de sa participation dans Rosbank, l'un des poids lourds du secteur financier russe, ainsi que ses filiales d'assurance en Russie.

Une agence de la Société Générale en Russie, le 15 mai 2013. ( AFP / KIRILL KUDRYAVTSEV )

Une agence de la Société Générale en Russie, le 15 mai 2013. ( AFP / KIRILL KUDRYAVTSEV )

Elles ont massivement investis en Russie, mais doivent s'en aller. Plongées dans une situation délicate depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, les entreprises françaises prennent peu à peu la décision de se retirer du pays. A l'image de Société Générale , qui a annoncé sa décision lundi 11 avril.

La banque, qui était l'un des plus grands groupes français à être présents en Russie, est la dernière en date à avoir annoncé mettre fin à ses activités dans le pays. Elle va céder la totalité de sa participation dans Rosbank , un des poids lourds du secteur financier russe, ainsi que ses filiales d'assurance en Russie. Mais la banque a révèlé qu'elle travaillait depuis plusieurs semaines à la vente de ses actifs dans le pays. Cette décision sera coûteuse pour le groupe avec un impact négatif sur ses comptes de 3,1 milliards d'euros.

Un choix difficile

La décision de quitter la Russie est un choix difficile notamment pour les groupes tels la Société Générale exposée à hauteur de 18,6 milliards d'euros , mais également Auchan ou Renault, qui ont fortement investi dans le pays, au point parfois d'en faire un de leurs principaux marchés.

Graphique montrant les principales sanctions économiques prises par les puissances occidentales contre la Russie au 8 avril ( AFP /  )

Graphique montrant les principales sanctions économiques prises par les puissances occidentales contre la Russie au 8 avril ( AFP / )

Dans certains cas ce sont les évolutions du marché russe, sous l'effet entre autres des sanctions imposées par les puissances occidentales, qui poussent au départ. L'enseigne Decathlon a mis en sommeil son activité en Russie après avoir fait le constat que "les conditions d'approvisionnement" n'étaient "plus réunies" pour la poursuivre.

La pression est forte sur les grands groupes , en particulier depuis le discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant le Parlement français le 23 mars, au cours duquel il a demandé aux entreprises françaises de quitter la Russie. Avant la guerre, plus de 500 entreprises françaises (dont 35 groupes du CAC 40) opéraient en Russie, selon le ministère de l'Économie, alors que la Chambre de commerce et d'industrie franco-russe revendiquait "plus de 400 membres" sur son site internet.

Septième marché de la France

En 2020, dans le contexte du Covid-19, les exportations vers la Russie ont atteint 5,2 milliards d'euros , faisant du pays le 7e marché de la France hors Union européenne, d'après Bercy. Toujours de même source, la France était, avant l'invasion de l'Ukraine, le premier employeur étranger en Russie, avec quelque 160.000 salariés, certains groupes y étant particulièrement présents, à l'image du groupe Renault, actionnaire à 67% du constructeur AvtoVAZ (marque Lada).

Le constructeur a finalement annoncé le 23 mars suspendre les activités de son usine de Moscou et évaluer "les options possibles concernant sa participation" dans AvtoVAZ. Autre groupe du CAC 40 avec une empreinte russe importante, TotalEnergies produit 16,6% de ses hydrocarbures en Russie , et même 30% pour le gaz seul, avec une forte implication sur le champ gazier Yamal, à l'extrême nord du pays. Il détient aussi 19,4% du géant du gaz russe Novatek.

TotalEnergies a clairement affirmé ne pas pouvoir renoncer au gaz russe mais qu'il renoncerait à tout achat de pétrole ou produit pétrolier russe d'ici fin 2022.

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5 commentaires

  • 11 avril 14:01

    Bravo a la France qui a décidé de se couper d un pays de 150 millions de consommateurs ....les employés francais bientôt au chômage vous sont reconnaissants


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