L'activité du secteur privé a continué de se contracter au mois de juillet en France, plombée par le secteur manufacturier, tandis que celui des services a quasiment stagné, selon l'indice PMI publié lundi par l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB).
( AFP / - )
Bien qu'il se soit légèrement redressé, l'indice PMI composite de l'activité globale est resté en zone de contraction, s'établissant à 49,1 contre 48,8 en juin.
Il a souffert d'un recul des nouvelles commandes ainsi que d'une baisse du volume du travail en attente, selon S&P Global et HCOB.
L'enquête menée auprès de chefs d'entreprise du secteur privé montre aussi un repli - à un point bas depuis six mois - de la confiance quant à une croissance de leur activité dans l'année à venir.
L'indice composite est une moyenne pondérée de l'indice du secteur manufacturier et de celui des services. Au-dessus de 50, il indique une expansion de l'activité; en dessous de ce seuil, il signale une contraction.
Dans les services, l'activité s'est stabilisée en juillet après deux mois de contraction, avec un indice à 50,1.
Cependant, "la conjoncture reste défavorable, les nouvelles affaires, particulièrement celles en provenance de l'étranger, ayant continué de diminuer", ont relevé S&P Global et HCOB.
"La fin des élections puis les Jeux olympiques ont permis de soutenir l'activité au cours du mois, l'impact de ces facteurs de croissance ayant toutefois été atténué par un environnement commercial défavorable sur de nombreux marchés", ont-ils ajouté.
"Bien que la fin des élections ait favorisé une reprise de la demande pour certains services, les résultats du scrutin ont débouché sur un climat politique incertain en France, lequel a fait chuter le nombre de nouveaux contrats dans les entreprises", ont-ils précisé. Pour certaines entreprises, la météo maussade a également affecté les ventes.
L'indice de production manufacturière, publié le 1er août, a lui marqué une nouvelle détérioration de l'activité dans ce secteur. Il est passé de 45,4 en juin à 44,0 en juillet, souffrant d'une chute importante des nouvelles commandes.
Concernant l'emploi, "le maintien des embauches dans le secteur des services a permis de compenser de nouvelles suppressions de postes chez les fabricants", d'après le communiqué.
L'enquête pointe aussi "une accentuation des tensions inflationnistes, les hausses des prix payés et des prix facturés s'étant accélérées par rapport à juin".
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